mardi 18 juillet 2023

17 juillet 2023- La modification de l'article 87 rééquilibre les pouvoirs de l'Exécutif et du législatif !

 17 juillet 2023


La modification de l'article 87 rééquilibre les pouvoirs de l'Exécutif et du législatif !


Les recommandations adoptées lors du Dialogue national ont été transformées en projets de loi portant révision de la constitution, modifiant le code électoral et le code pénal en vue de " leurs applications éventuelles à l'élection présidentielle du 24 février 2024".


Parmi lesquelles la modification de l'article 87 avec l'obligation d'attendre 2 ans pour avoir la possibilité de dissoudre l'Assemblée nationale avec le Comité de suivi.


Cette modification, si elle venait d'être adoptée, permettrait le jumelage de l'élection présidentielle avec les élections législatives en 2023.


Cela répondrait à notre vu exprimé dans une précédente contribution (cf. Journal quotidien 24 heures du 05 juillet 2023, Dakar Times du 06 juillet et le site www. pulse.sn).

Et contrairement à ce qui est dit, çà et là, cela rééquilibre les pouvoirs de l'exécutif et du législatif.


En effet, l'Assemblée nationale a deux possibilités, cf. Article 86 de la constitution, pour renverser le gouvernement avec le rejet de la question de confiance posée par l'exécutif et la motion de censure.


Bien entendu, la motion de censure ne peut intervenir qu'une seule fois par session (Article 86, alinéa 5.).


De ce fait, la modification de l'article 87 en faisant sauter le verrou des deux ans avant la possibilité de dissolution de l'Assemblée nationale ne fait que rééquilibrer les pouvoirs de l'exécutif et du législatif.


Maintenant, l'on peut ajouter une disposition interdisant la dissolution de l'Assemblée nationale plus d'une fois par an, comment cela a été proposé.




Amadou Bassirou NDIAYE


Président du Mouvement politique Bokk Defar Sénégal


Président de la Coalition politique JUSTE

04 juillet 2023- Pour un jumelage de l'élection présidentielle et les élections législatives en 2024" par Amadou Bassirou NDIAYE, Président de Bokk Defar Sénégaal

 04 juillet 2023


"Pour un jumelage de l'élection présidentielle et les élections législatives en  2024" par Amadou Bassirou NDIAYE, Président de Bokk Defar Sénégaal 


Pour permettre au Président qui sera élu de gouverner, nous  proposons le jumelage de l'élection présidentielle et des élections législatives dans la même année 2024.


Depuis 2012, le Sénégal a organisé 11 élections; 11 élections en 11 ans, C'est trop !  


Rationaliser les dépenses publiques et jumeler l'élection présidentielle et les élections législatives participent à la bonne gouvernance tout en donnant à l'exécutif du temps pour prendre en charge la satisfaction des besoins élémentaires des populations sans penser à la prochaine élection. 


De plus, en l'état actuel de notre législation, l'Assemblée nationale ne pourra être dissoute qu'au bout de deux ans d'exercice et rien ne permet de dire que le prochain Président élu  sera de la majorité  actuelle. Ce qui entraînera de facto, une léthargie du mois d'avril à septembre 2024 si la majorité parlementaire est différente de celle du Président de la République nouvellement élu. 


Alors pourquoi ne pas  jumeler l'élection présidentielle et les élections législatives en 2024 ? 

À quelle date ? En février  ou en octobre 2024, deux ans juste après l'installation de l'actuelle Assemblée ! 

Ainsi, cela permettra de légiférer sur les recommandations fortes du Dialogue national notamment celles exprimées par la Commission Economique et sociale déclinées par le gouvernement dans ces projets à déposer à l' Assemblée nationale. 

Effectivement, il est constant que les consensus politiques ne sont durables que dans une société où  la création de richesses et d'emplois, la prise en charge globale de l'avenir de la jeunesse sont les garants de la stabilité socio-économique.


Donc, Il nous faut régler des préalables qui ne se résument pas qu'aux0 recommandations fortes du dialogue national, je veux dire dialogue politique. 


Amadou Bassirou NDIAYE

Président du Mouvement politique Bokk Defar Sénégal

Président de la Coalition politique JUSTE 


bokkdefar@gmail.com

04 juinn2023-VIOLENCES AU SENEGAL : « LE VÉRITABLE DÉFI QUI S’IMPOSE AU SÉNÉGAL : UN « PLAN GLOBAL » POUR S’OCCUPER DE LA JEUNESSE » SELON AMADOU BASSIROU NDIAYE DE LA COALITION JUSTE

 04 juin  2023


Le véritable défi qui s'impose au Sénégal : Un "Plan Global" pour s'occuper de la jeunesse ! 


Les manifestations (tensions) qui se sont déclarées depuis quelques jours voient comme acteurs principaux des  jeunes.


Pour des raisons diverses, ils défient les forces de défense et de sécurité en brûlant et pillant les  biens publics et privés, agressant les citoyens.... 


Ces jeunes, pour la plupart, sont désœuvrés, au chômage, affamés et en rupture de banc , ce qui en fait des proies faciles à tout vent contraire à l'ordre. 


Merci aux gardiens de l'ordre public, surtout les Forces de défense et de sécurité qui arrivent à les contenir tant bien que mal. Après, il sera nécessaire de juger les principaux responsables identifiés, occultes et visibles. 


Il sera nécessaire de dialoguer, inclusivement, avec tous les acteurs et regulateurs sociaux, religieux, pour que la paix revienne et s'installe durablement après le temps de la justice. 


Pour obtenir  la paix et la concorde nationale, à l'heure du pétrole et du gaz, il ne faudrait sous estimer aucune solution. 


Mais, à vrai dire, l’heure de la stabilité du Sénégal a sonné et cela se passera par la prise en charge globale des besoins de cette jeunesse qui doit être écoutée et comprise. 


Une jeunesse sénégalaise, moderne adepte des réseaux sociaux, désœuvrée , au chômage, largement majoritaire et  en déphasage avec les dirigeants du pays tous bords confondus.


Et, au delà du recours à l'instruction civique obligatoire et au service militaire optionnel, pour permettre à la jeunesse de mieux appréhender la citoyenneté, surtout le respect des institutions et de ceux qui les incarnent, le Sénégal devra être moins politique et plus économique. 


Il s'agit de mettre en place des concertations sectorielles pour l'identification et la prise en charge des besoins des jeunes et avec eux = formation, éducation, emploi, Entrepreneuriat..... Etc. 


Le Sénégal ne s'en sortira qu'avec une jeunesse responsabilisée face aux défis économiques, sécuritaires et culturels.dans le cadre de la mise en œuvre d'un "Plan Global de la Jeunesse".


En gros, les maux de la société doivent être réglés par une discussion entre l’Etat et la jeunesse mais aussi viser l’intérêt collectif à la place de l’intérêt personnel. 


Amadou Bassirou NDIAYE


Président du Mouvement politique Bokk Defar Sénégal


Président de la Coalition politique JUSTE 

bokkdefar@gmail.com

jeudi 11 mai 2023

Hommage à feu Abdoulaye Ndiaye, Inspecteur du Trésor de Classe Exceptionnelle-Acrostiche pour un homme d'exception

Aucun homme, de son vivant,  ne l'a égalé dans son domaine

Bien né, bien formé il s'est toujours inscrit dans l'excellence 

Doté d'une intelligence rare ,  altruiste jusqu'à l'extrême

On ne pouvait ignorer son empreinte là où il est passé

Un personnage  d'une personnalité et d'une  aura rares

La famille, sa galaxie et son pays toujours en bandoulière où qu'il fût.

Avec une générosité à l'excès, le cœur sur la main

Y voir autre chose qu'un don de soi serait ne pas connaître l'homme

Enfant du Saloum il a toujours honoré ses parents

Ne lorgnant pas les lambris dorés il a toujours gardé sa dignité

Digne descendant d'une noble famille il n'a jamais baisse la tête

Imperturbable face aux événements et aux éléments

Admirable dans sa tenue et dans son attitude quel que soit l'endroit

Yaye Ami, Awa, Sophie, Abou , vos frères et sœurs levez la tête

En vôtre digne père  les vertus qui peuvent servir de viatique à toute une Nation

Wagane Faye

Professeur d'anglais

Neveu et Disciple

lundi 4 juillet 2022

ALLIANCE DES MOUVEMENTS POUR LA FORCE ET L’INTENSITE DU TRAVAIL AM-FIT


La décision du Conseil Constitutionnel :

Vers un blocage des institutions ? La décision du Conseil Constitutionnel :

Vers un blocage des institutions ? 

La décision du Conseil Constitutionnel invalidant la liste des titulaires de la coalition YAW 

et la liste des suppléants de la Coalition BBY aux élections législatives du 31 juillet 

prochain, est inédite et sans précédent au Sénégal. Elle est même susceptible d’engendrer

l’impasse voire un blocage dans le fonctionnement des institutions du pays.

On est, en effet, en droit de craindre le blocage au moins à partir de deux considérations : 

1. La confection de la liste nationale. Comment matérialiser la liste nationale 

clairement visée par le code électoral et qui doit comprendre la liste des titulaires 

et la liste des suppléants (art L.150 et L.154) ?

2. L’installation de l’Assemblée Nationale : Comment attribuer les suffrages que 

récolterait la coalition YAW au niveau national puisque les uniques bénéficiaires 

(les titulaires de la liste nationale) n’existeraient pas ? Ces voix ne peuvent pas 

être attribuées aux suppléants de la liste nationale car pour ce faire il faudrait

qu’il y ait vacance de siège ; la liste de suppléants étant établie qu’ « en vue de 

pourvoir aux vacances qui pourraient se produire » (art L154).

A ce jour, à deux semaines de l’ouverture de la campagne électorale, aucune réponse 

concrète, sérieuse et claire n’est encore apportée à ces questions par les autorités 

administratives et judiciaires, en dépit des spéculations médiatiques cacophoniques.

A défaut de ces réponses, le Sénégal risque, par effet induit de cette décision du Conseil 

Constitutionnel, de plonger dans une grave crise institutionnelle. La responsabilité du 

Conseil Constitutionnel en serait pleinement engagée devant le peuple.

Par conséquent, le mouvement AM-FIT

Tout en réaffirmant avec force son attachement au respect et à la sauvegarde des 

institutions du pays et surtout au respect du droit et de la libre expression de la volonté 

du peuple sénégalais,

Exige le report des élections législatives du 31 juillet 2022 pour éviter au pays le désordre 

et pour rechercher les voies de sortie de l’impasse institutionnelle manifeste vers laquelle 

le pays s’achemine.

Interpelle le Président de la République qui est le garant de notre constitution sur sa 

responsabilité de préserver la paix, la concorde dans le pays et l’état de droit.

Invite les acteurs politiques à une mobilisation pour la pleine expression de la volonté du 

peuple et pour la préservation des droits fondamentaux des citoyens.

Fait à Dakar, le 28 Juin 2022

lundi 27 juin 2022

Au nom de la République et de la Démocratie

 Au nom de la République et de la Démocratie 

Le Sénégal est à la croisée des chemins. Les possibilités et les potentialités de son développement,  ainsi que son évolution démocratique, attestent en effet que nous sommes à un tournant décisif de l'histoire de notre pays. Les performances dans la construction des bases de notre décollage économique et social sont incontestables. C'est dans ce même contexte que nous assistons à la mise à l'épreuve de notre modèle démocratique avec l'apparition de courants politiques dont le projet manifeste est de rompre notre  pacte républicain. Le pari de la démocratie est de trouver une issue pacifique aux nécessaires conflits qui s'expriment dans les sociétés humaines. Un tel pari postule la primauté de l'état de droit, la défense intransigeante de l'unité nationale et l'attachement sans réserve à la paix civile. 

La stabilité durable du Sénégal tient à ce référentiel explicitement admis d'un commun accord entre toutes les parties prenantes au jeu démocratique. Or, nous faisons face aujourd'hui à un phénomène fréquent dans les démocraties, une sorte de pathologie dont le symptôme est  l'émergence de groupes politiques qui tirent profit des libertés publiques tout en s’inscrivant dans une démarche objective de subversion. Cette dérive politicienne intervient dans un contexte d’exacerbation des appétits de groupes d’intérêt au fur et à mesure que le Sénégal s’approche des échéances de l’exploitation des ressources gazières et pétrolières. 

Témoins et acteurs de multiples combats de notre peuple, adossés à nos expériences plurielles, nous sommes dépositaires de toute la légitimité qui nous autorise à penser lucidement cette variante de l’anarcho-populisme incarné par la coalition Yewwi. Personne ne peut prétendre s'être investi plus que nous contre les inégalités aussi criardes qu'absurdes entre les nations et à l’intérieur des nations, dans un monde marqué par la vacuité idéologique et la désorientation générale où le primat de la force génère colères, crises, conflits et autres formes de crispation. C’est la raison pour laquelle nous avons salué et soutenu les politiques de vaste rassemblement fondées sur l’exigence de stabilité dans une sous-région en convulsions. Il n’y a pas d’alternative, en dehors de cette option, pour opérer les réformes de fond porteuses de progrès économique et social qui répondent significativement aux attentes citoyennes, en particulier celles de la jeunesse. Il convient de rappeler que cette option n'est pas nouvelle dans le courant des forces démocratiques et républicaines de notre pays. Déjà, dans le contexte de la domination coloniale, se posait, au sein du mouvement africain et international pour l'émancipation des peuples, le débat sur les options stratégiques entre la voie de la violence dans la prise en charge des luttes de libération et celle du recouvrement de nos droits par les moyens pacifiques de la démocratie. Les acteurs politiques sénégalais ont toujours été fidèles à cette seconde option en faisant prévaloir, en toutes circonstances, le souci majeur de la sauvegarde à tout prix de la paix civile dans la droite ligne de notre histoire et du génie de notre peuple reconnu comme orfèvre dans l'ingénierie sociale d'un vivre-ensemble de qualité. Les combats politiques menés dans ce sens ont donné lieu à des acquis démocratiques de grande envergure faisant aujourd'hui du Sénégal un modèle de pays libre où les citoyens exercent sans aucune entrave une entière souveraineté de décision dans le choix de leurs dirigeants. Toute notre expérience de ces deux dernières décennies en atteste. Pourquoi dès lors s'acharner à nous installer dans des logiques de violences inouïes autant dans le discours que dans le comportement là où toutes les possibilités d’un accès paisible à toutes les fonctions électives sont garanties par la loi avec une veille citoyenne et médiatique sur tous les lieux de vote du pays ? Aussi, personne ne peut comprendre la logique de défiance permanente avec tous ces crimes provoqués dans un environnement de violence et une stratégie volontariste de chaos. Nous ne pouvons accepter que cette belle trajectoire démocratique réalisée au prix d’énormes sacrifices soit parasitée par des formes d'intervention politique de nature à compromettre les grandes expériences de dévolution pacifique du pouvoir qui nous valent respect et admiration partout à travers le monde. Ici et maintenant, il faut dire non à cette menace de déstabilisation de notre dispositif démocratique. Plus que jamais attachés à l'exercice de toutes les libertés dans notre pays, nous demeurons tout aussi intraitables en nous opposant avec toute l’énergie qu’il faut aux poussées de l’irresponsabilité. 

A l’école de l’histoire, et attentifs aux bruits de fond d’un monde agité, nous ne pouvons laisser prospérer les dérives qui ont plongé des familles dans le deuil et ailleurs déstructuré des nations.  C'est la raison pour laquelle nous invitons les ultras de l’opposition à se ressaisir pendant qu’il est encore temps pour se recadrer en rejoignant le camp de la démocratie et de la République. Il doit être mis un terme aux appels irresponsables à la violence auxquels se livre en particulier une partie de l’opposition tous les jours avec les conséquences dramatiques qui en découlent en pertes en vies humaines et en dommages aux citoyens. 

Autrement dit , il apparait pour la première fois au Sénégal des partis politiques bénéficiant de tous les avantages de la légalité dont le leader décide en même temps de se soustraire à toute obligation de réserve et de retenue que la loi pourrait lui imposer pour assumer son option de recourir aux moyens de la violence pour la conquête du pouvoir. Or, c’est précisément pour que l’engagement politique ne se traduise en termes de vie ou de mort que la démocratie a été inventée comme moyen pacifique de lutte pour la conquête du pouvoir.

Cette responsabilité est d'autant plus grave à assumer que le Sénégal n’a jamais été aussi exposé à des risques d’insécurité au regard de ce qui se passe dans son environnement immédiat. Dans certaines circonstances historiques qui mettent en jeu la République et ses institutions, l'Etat, son autorité et sa crédibilité, l'unité nationale et la paix civile, aucun compromis n'est envisageable entre  la logique démocratique et celle anti-démocratique. En la matière, « les conciliateurs sont toujours des liquidateurs ». Et quand, dans la dernière période, la presse nous apprend, sans être démentie de l’arrestation de membres du MFDC, présents à Dakar, la veille de la manifestation autorisée du 8 juin ; quand la sûreté urbaine a pu appréhender les membres d’un groupe appelé « Force spéciale » chargés de perpétrer des attentats contre la Centrale électrique de Cap des biches et d’autres attaques, il y a de quoi s’inquiéter et prendre l’exacte mesure des dangers encourus par notre pays.

C’est pourquoi, nous lançons un appel solennel et pressant à toutes forces démocratiques et républicaines, sans exclusive, pour la mise en place d’un front républicain capable de faire barrage à la vague dévastatrice que nous promettent les groupes fascisants de l’opposition radicale. Nous ne devons un seul instant perdre de vue que l'Etat faible nous met en péril. C’est une fois ce principe de base posé et admis par tous qu’il peut être envisagé, comme il se doit dans tout processus de modernisation démocratique continue, de revisiter notre système sans complaisance et pourquoi pas (?),  de mettre à l’ordre du jour des débats de fond sur les chantiers institutionnels dans notre pays.

Dans une telle perspective, nous nous engageons à prendre un certain nombre d’initiatives qu’exige la situation politique nationale.

Ont signé :

Landing Savané (AJ)

Samba Sy, Ministre, Secrétaire général du (PIT-S) 

Aymérou GNINGUE (Député, Maire de Merina DAKHAR)

Abdoulaye Makhtar Diop (Député) (SURS)

Nicolas Ndiaye (Député) (LD)

Katy Cissé Wone (juriste)

Mamour Cissé (PSD/JANT BI)

Thierno Lo (Coalition ADIANA)

Pr Pape Demba Sy (UDF)

Aliou Dia (DAAN DOOLEYI) 

Abdou Fall  (Alternatives citoyennes Andu Nawle)

Me Ousmane Sèye (CPE) 

Jean Leopold Gueye (CNNO) 

El Hadj Momar Sambe (RTAS) 

El hadj Ndiaye Diodio (TSTA)

Ibrahima Badiane (UFN)

El El Hadj Hamidou Kassé (Philosophe)

Tidiane kounta (Economiste)

Demba Dieng (Enseignant à Genève)

Abdoulaye DIENG (Expert culturel)

Soro Diop (Philosophe, journaliste)


Contact : 

Ibrahima Badiane : 77 632 30 08

dimanche 10 octobre 2021

POUR LE DEVELOPPEMENT DU SENEGAL, NOUS PREFERONS LE PROGRAMME AUX HOMMES ! Par Amadou Bassirou NDIAYE ce 10 octobre 2021

 Dakar, le 08 /10 / 2021

CONTRIBUTION : POUR LE DEVELOPPEMENT DU SENEGAL, NOUS PREFERONS LE PROGRAMME AUX HOMMES !

Depuis 1958, le Sénégal se cherche et les Présidents qui se sont succédés n’ont pas réussi à nous mettre, je pense à leur corps défendant, sur la voie de l’émergence, du développement. A leur décharge, ils sont accompagnés par une majorité d’« élites » qui, pouvant influer sur le déroulé de leurs programmes socio-économiques, ont privilégié leurs relations personnelles, et les prébendes qui vont avec, à l’intérêt du peuple sénégalais.

Le Président Macky SALL, depuis 2012, met en œuvre un programme socio-économique devant conduire le Sénégal dans la voie de l’émergence : Yonou Yokkouté devenu Plan Sénégal Emergent horizon 2035. Sa mise en œuvre est en train de changer le Sénégal. Le Sénégal qui est en train de rattraper son retard de 50 ans dans tous les secteurs notamment l’éducation, la santé, l’industrie, l’agriculture, et les services avec la mise en place d’équipements et d’infrastructures à niveau.

Malheureusement, la communication, la vulgarisation et la pédagogie accompagnant toute mise en œuvre d’un programme socio-économique pour son appropriation par les populations ne sont pas faites, insuffisantes ou même mal faites. Ce qui a ouvert un boulevard permettant des alliances entre des carpes et des lapins. Plus simplement cela a favorisé la constitution d'Alliances contre nature entre des hommes du système, qui ont été à l’origine de l’essentiel des coups « d’état » politiques depuis 1983, qui ont pulvérisé l’essentiel des consensus de la période 2008 -2012, et des « antisystèmes, systèmisés » pour des raisons subjectives et sans aucun programme..

A l’approche d’élections majeures ou de conjonctures socio-économiques difficiles, il est de coutume pour les Politiciens d’user de subterfuges, de menaces pour aller vers d’autres prairies. A ces gens là, nous disons, haut et fort, les yeux dans les yeux, vous avez préféré, à la place des intérêts de la population, vos intérêts crypto-personnels ! Ce qui vous amène à favoriser ces mariages entre les carpes et les lapins.

Vous êtes, PLUS, guidés par votre perception, votre ressenti sur les personnes que sur les programmes politiques qu’elles portent mêmes si c’est pour l’amélioration des conditions de vie des sénégalais.

Pour nous la motivation d’un Homme POLITIQUE, femme ou homme, doit être de participer à l’amélioration des conditions de vie de nos parents, de nos enfants, de nos voisins, peu importe le leader et ses comportements vis à vis de notre personne. Notre seule priorité consistera à travailler pour la réussite de son programme si nous considérons qu’il est bon pour le futur du citoyen sénégalais.

Pour les élections locales à venir, les Hommes politiques doivent soutenir les programmes collectifs adoptés et portés par les populations de manière consensuelle et peu importe le social fait par la personne choisie pour diriger l’équipe à l’assaut de la collectivité territoriale. Pour nous le social ne doit être fait à dessein tout comme le compagnonnage politique ne doit être motivé que par la recherche du bien-être des populations. 

Les seules valeurs, fondamentales, qui devraient guider l'action de tout homme politique, en particulier, celui qui sollicite les voix des citoyens: loyauté, compétence, engagement, sens de l'intérêt général culture de la reddition, aptitude à nouer des alliances stratégiques et à des partenariats susceptibles de faciliter la mobilisation des ressources pour financer le développement des territoires. 



Les lignes bougent, ici et ailleurs, dans le sens de placer le Citoyen au cœur des politiques publiques, de leur formulation, en passant par leur mise en œuvre et leur évaluation. Et ce Citoyen est, de plus en plus, exigeant.

Le Sénégal a besoin de femmes et d'hommes pétris dans ces valeurs et dotés d'un sens élevé du leadership.

Désormais, plus rien ne sera comme avant. Donc, à vos marques!!

Amadou Bassirou NDIAYE

Président de Bokk Defar Senegaal