dimanche 28 février 2016

PRESIDENT CEUX DU BAS VOUS PARLENT ! UNE CONTRIBUTION AU DEBAT SUR LA REFORME CONSTITUTIONNELLE-Dimanche, 28 février 2016


 Sénégal, ceux qui se soucient de votre avenir vous parlent ! Et ceux-là vous invitent à prendre conscience de votre objectif et de ne jamais quitter le sentier qui y mène. Rappelez-vous que l’heure actuelle est placée sous le signe de l’action. Car la marche vers l’émergence est ardue et n’offre aucun moment de répit. Plus il n’est question, par conséquent, de perdre du temps sur des propos politiques partisans qui n’ont même pas de raison d’être.
Aujourd’hui qu’est soulevée la question de la révision constitutionnelle, tous les contempteurs du régime en place y vont de leurs interprétations. Mais aucun de tous ne pourra trouver d’acte plus conforme aux exigences juridiques que celui de se soumettre aux décisions d’une instance aussi solennelle qu’un conseil constitutionnel. Et ce qui pourrait paraître plus étonnant c’est que ce soient des juristes qui invitent le président SALL à passer outre la loi. Cela constitue la preuve la plus manifeste du fait que ces derniers ont appris le droit, mais ils n’en ont aucune imprégnation. Car, si tel était le cas, ils auraient compris que le peuple gagnerait beaucoup plus à intégrer l’idée que lorsque le droit est dit, il ne peut s’ensuivre que son application. Mais hélas, nos politiques cherchent toujours à nous bercer pour disposer du temps d’aiguiser la lame qui doit nous « égorger ».
Aussi se réfugient-ils derrière l’argument plat du respect de la promesse électorale. Oui, il est vrai qu’il y a de l’importance à honorer un engagement pris vis-à-vis du peuple. Cela fait même partie des principes les plus fondamentaux de l’éthique politique. Mais ce qu’il faut savoir c’est qu’il est encore plus essentiel de comprendre que la loi supplante tout autre principe, dans le sens où elle est le soubassement même de l’ordre républicain. Qu’est-ce-qui serait plus républicain, quel acte trouverions nous qui irait mieux de pair avec le principe de la démocratie que celui de donner au peuple l’opportunité de s’exprimer dans le cadre référendaire ?
 Ils disent, en outre, que le principe de la non rétroactivité de la loi ferait qu’une victoire du « oui », lors du référendum, permettrait au Président Sall de briguer un troisième mandat. Cet argument nous semble le plus léger de tous, dans la mesure où il sous-entend une sous-estimation de la maturité politique du peuple sénégalais. Ce peuple là qui a révélé à la face du monde la conscience qu’il avait de sa souveraineté lors de la période préélectorale, avec le mouvement du 23 juin 2011, et électorale, avec la déroute magistrale du régime du parti démocratique en 2012. Ce que nous voulons dire par là c’est que la conscience politique du sénégalais suffit à faire de lui sa propre sentinelle de la démocratie.
Président ceux du bas vous parlent. Et ceux-là vous rappellent que les propos du renard ne sont en vue que de faire perdre au corbeau ce qu’il tenait pour acquis !

                                 Abdoulaye DIOUF
                             Coordonnateur de la
                             Commission Ethique & déontologie
                          Bokk Defar Sénégal

Appel à la vulgarisation du texte du référendum pour un vote massif-17 février 2016

Le Bureau Exécutif de Bokk DEFAR SENEGAL, se conformant aux principes démocratiques et de bonne gouvernance, après la décision du Conseil Constitutionnel et l'entretien avec la Nation du Président de la république, tient à féliciter Monsieur Macky Sall pour sa volonté relative au respect de la parole donnée.

Par ailleurs le Bureau Exécutif de Bokk DEFAR SENEGAL demande à l'Etat de bien vulgariser le texte qui sera soumis au référendum afin de permettre aux citoyens, de bien l'analyser et d’aller le voter massivement le Dimanche 20 Mars 2016.
Le Bureau Exécutif

Dialogue politique sur la crise des valeurs et pour une mobilisation nationale contre les menaces terroristes.-29 janvier 2016

Conscient que la démocratie est, entre autres, l’exercice du pouvoir par le peuple ; que ce même peuple a un droit à la participation pour être acteur des  décisions le concernant, Bokk DEFAR SENEGAL soutient que le dialogue politique devient obligatoire et urgent. Cependant sa portée doit intégrer les besoins prioritaires actuels de tous les Sénégalais.
Ainsi, Bokk DEFAR SENEGAL considère que les risques liés aux menaces terroristes appellent à l’utilisation de mécanismes astucieux devant également parer à la problématique de la crise des valeurs au Sénégal. Il est, en effet ; évident que certains faits, la reconnaissance de la liberté d’orientation sexuelle notamment, rament à contre courant des valeurs culturelles et surtout religieuses du Sénégal et, ainsi constituent des menaces incontestables d’insécurité et d’instabilité.
Pour cette raison, le bureau lance un appel à tous: Religieux, Acteurs de la société civile, Politiques, Hommes et Femmes pour la préservation de notre dignité culturelle et religieuse et qu’ainsi vivent les Sénégalais dans l’harmonie et la tranquillité. Et pour cela, la responsabilité de protéger et le devoir de répondre à la préoccupation des citoyens imposent à l’Etat de prendre des mesures courageuses dans ce sens et sous le fondement de la légalité.

Le Bureau Exécutif

Appel à la maturité politique et au respect des Institutions de la République -22 janvier 2016

Le Bureau Exécutif de Bokk Defar Sénégal regrette les manifestations et perturbations intervenues à l'Assemblée Nationale lors du passage du Premier Ministre le jeudi 21 janvier 2016. Ainsi, rappelant aux députés qu'ils sont investis d'un mandat populaire par un peuple digne, il les exhorte à une maturité politique pour que l'Assemblée Nationale retrouve toute sa grandeur.
Par conséquent, et par devoir de respect à ce peuple, le Bureau Exécutif demande aux députés d’être à même de mériter sa confiance.

Enfin, mandataires du peuple, les députés doivent être des exemples concernant le respect de l'organisation et du fonctionnement des Institutions de la République qu’ils peuvent incarner selon les principes légaux de l’alternance démocratique.
Le Bureau Exécutif