mardi 7 juillet 2020

Anticiper et agir en temps d’incertitude- Une contribution de El Hadj KASSE, Seydou Guèye et Pape Ibrahima Bèye


C’est lorsque la surprise nous impose sa présence qu’il faut avoir le courage de décider pour en circonscrire les effets. Nous ne sommes pas au bout de nos peines. Certes. Mais d’ores et déjà, nous pouvons saluer, en majesté, le parcours exemplaire de notre pays dans le combat contre le coronavirus qui n'a donné à aucun pays le temps de se préparer. Au regard des statistiques croisées, en Afrique et dans le monde, nos efforts n'ont pas été vains. Mais nous ne pouvons nous satisfaire de nos résultats, car nous endurons la disparition de proches si chers, vivons des moments d’angoisse indicible en ces temps d'incertitude. 

C'est pourquoi le combat continue et doit continuer, quels qu’en soient le coût et les formes. Ce combat est celui de toute l’humanité dressée contre l’inconnu. Rendons alors grâce à toutes les forces vives de la Nation qui, de manière consensuelle, se sont mobilisées comme un seul homme. Quelqu’un disait que « seuls les hommes libres sont reconnaissants les uns envers les autres ». Le courage de décider du chef de l’Etat a été un puissant ressort  pour cet élan national admirable. Pour cette détermination à circonscrire et maîtriser l’ennemi invisible et mobile.

Dès les premières manifestations de la crise, alors que le monde croyait qu’elle était d’un pays, le Sénégal a décidé de ne pas rapatrier nos jeunes compatriotes étudiants à Wuhan. S’en suivit une levée de boucliers, légitime, certes, qui s’apaise au fur et mesure que l’histoire imposait la pertinence de la décision. En d’autres cieux, le rapatriement a coûté plutôt cher, en infections et désolations.

La décision est un choix salutaire si elle est validée par la logique implacable des faits. Et la volonté d’agir dans un délai court a valu au Sénégal l’admiration de la communauté internationale. Bien agir pour atténuer l’impact d’une crise. Il en est ainsi de la fermeture des frontières, dès le premier cas de Coronavirus introduit dans notre pays. Et de l’Etat d’urgence. Et de l’interdiction des grands rassemblements. Et du couvre- feu. Et du port de masque obligatoire dans les lieux publics. Et de la limitation du transport interurbain.

Cette série de décisions a été confortée par une campagne tous azimuts de sensibilisation sur les gestes barrières, notamment le lavage des mains, la distanciation physique, entre autres. Dans ce même cadre, notre dispositif de surveillance épidémiologique ainsi que la prise en charge médicale ont fonctionné en harmonie.

Il est incontestable que sans ces décisions fermes mais salutaires, le Sénégal aurait été dans l'incapacité de circonscrire la crise en termes du nombre de malades, d'hospitalisés, de guéris et de décédés. L’élaboration, en temps exceptionnel, d’un Programme de résilience économique et sociale assorti de la création du Comité de gestion de Force Covid19 participe de cette capacité d’anticipation, d’ajustement stratégique, de suivi-évaluation.

L’assouplissement graduel des mesures, annoncé par le Chef de l’Etat dans ses discours des 11 mai et 29 juin, illustre cette culture de la décision dans la gestion de la crise. Il est question, en effet, d’apprendre à vivre « en présence du virus », informés par notre propre expérience, l’exigence de relancer, sans délai, notre machine économique si ébranlée et de maintenir les équilibres sociaux qu’appelle l’impératif de solidarité nationale. La décision d’assouplissement est tout aussi la mise à l’épreuve de notre responsabilité individuelle et collective face à une crise dont personne ne sait exactement le moment du dénouement.

Nous sommes conviés ainsi, par ces discours, à la mobilisation générale pour conforter une dynamique de résilience durable et de relance économique, tenant pleinement compte des formes de conscience et de comportements sociaux qu'il convient d’adopter dans la stratégie de gestion de l'épidémie.

De même, dans son fond comme dans sa forme, le propos du Chef de l'Etat rassure quant à la volonté politique de doter notre système de santé publique de ressources humaines massives et de moyens additionnels, de promouvoir davantage le patriotisme économique comme levier nodal pour doper la production et la consommation domestiques, produire local, consommer local, exporter plus. 

Voilà pourquoi, la question ne se pose pas en termes alternatifs: santé ou économie, économie contre santé. Il s'agit plutôt de la triple urgence sanitaire, économique et sociale. La démonstration est simple: c'est tout le système de santé qui s'effondre et le lien social qui rompt si l'économie s'effondre.

La bataille contre le Covid19 est d’abord communautaire: une affaire de la communauté nationale à travers toutes ses composantes et ses unités territoriales sur la base des grandes orientations de l’Etat. La crise nous l'enseigne en sa phase actuelle. Aussi, est-il important de dire, ici et maintenant, que l’affirmation de la puissance publique est un des facteurs essentiels dans la gestion d’une crise de ce genre, en termes de prévention comme de prise en charge multiforme.  Ce qui suppose l'intelligence des situations sur la base sur la base de données précises.

Il faut disposer, en effet, d'informations pertinentes et d’éléments de capitalisation pour décider quant aux orientations à telle ou telle étape de l’évolution de la situation qui, le monde entier le sait maintenant, nous met face à l'incertitude et, pourrait-on dire, à un vide stratégique tant l'expérience d'une pareille crise fait défaut aux plans scientifique, social, culturel et économique.

A l’école de l’expérience, il faut encore affirmer que la force de l’Etat, dont la capacité de planification décision et de suivi-évaluation constituent des aspects essentiels de sa mission régalienne, est  la condition sine qua non de notre sécurité individuelle et collective. Là-dessus, le consensus le plus large est toujours requis. Il est juste question d’une appréhension  des impératifs de l’histoire, autour de paradigmes nouveaux
Il faut, ainsi, précéder les ruptures nécessaires à chaque étape du combat contre l'épidémie, non les subir.

El Hadj KASSE, Philosophe
Seydou Guèye, Juriste
Pape Ibrahima Bèye, Economiste



www.bokkdefar.fr

samedi 13 juin 2020

Mobilisation de l’armée pour combattre le corona virus par Mody DIOP ce 05 mars 2020

Dakar, le 05 mars 2020 

CONTRIBUTION : Mobilisation de l’armée pour combattre le corona virus.

« Corona nous suit mais ne nous déshonore pas. » Impliquons nos Forces de défense et de sécurité dans la lutte contre cette pandémie mondiale ravageuse.

« Corona nous suit mais ne nous déshonore pas », devrait être aujourd’hui la nouvelle devise de nos forces armées qui est : « on nous tue, mais on ne nous déshonore pas ».
 L’armée sénégalaise devrait être sollicitée pour assister les services sanitaires et rassurer davantage les populations sénégalaises.

Cet appel n’est nullement une critique négative contre nos forces de défense et de sécurité, au contraire, nous savons très bien qu’elles ont une immense capacité d’organisation et des compétences spécifiques requises à enrayer toute sorte de menace à l’encontre de la Nation Sénégalaise.

Nos « Hommes de tenue militaire » ont une grande expérience et une renommée mondiale dans le domaine de sécurité sanitaire et de stabilité publique. Et leur comportement exemplaire dans toutes les situations leur a valu un respect divin et une admiration du Peuple Sénégalais surtout chez les jeunes citoyens.

D’ailleurs le Chef de l’Etat du Sénégal a su doter les Forces armées sénégalaises, les Forces de défense et de sécurité de tous les moyens nécessaires pour faire face à des pandémies comme le Corona Virus.

Ce qui a fait que lors de la propagation du virus Ebola en Afrique de l’ouest, l’armée sénégalaise est venue offrir ses services et surtout du matériel afin freiner la progression de l’épidémie ensuite de l’enrayer avec nos services sanitaires.

Cette mission des forces de défense et de sécurité est tellement opportune aujourd’hui que, Son Excellence, le Président Macky Sall avait exhorté les plus hautes autorités militaires à l’occasion de la cérémonie officielle de la dernière ‘Journée des Forces armées du Sénégal’, le 07 novembre 2019, dont le thème était ;
 « Le rôle des forces armées dans la gestion des pandémies et catastrophes », à intégrer davantage des modules de réactions en situation de crise.

Ainsi, face à l’agressivité du virus « COVID-19 », nous ne devons pas attendre que la situation soit intenable pour impliquer les forces de défense et de sécurité.

Alors, permettons une fois de plus que nos braves hommes, puissent combattre farouchement ce virus tueur venu d’ailleurs et d’entonner avec Honneur et Dignité  tel le fut le vice roi du Sine Sanou Moon FAYE en mai 1859, après sa grande victoire contre l’armée coloniale : « Fañ na Ngoro Rog a deb no kolum, o fañin fañ fañ fañ ta waćća ćaa, fañin fañin fañ fañ fañ ta waćća ćaa» traduit par « On nous tue, mais on ne nous déshonore pas ».

M. Mody DIOP,
Coordonnateur National des Jeunes de la Coalition Macky2012 (COJEM12)

« Barth ne jouera plus du Diazz avec le Maître » Par Mody DIOP, ce Samedi 13 juin 2020

Hier soir dans la « fosse d’orchestre », à l’auguste opéra de la TFM (Télé Futurs Média), le chef d’orchestre en l’occurrence, Maître Moussa DIOP, a renvoyé le maladroit soliste Barthélémy Diazz qui fut de fausses notes dès sa « symfonia » c'est-à-dire la première note.

Maladroit homme politique, cafouilleur tonitruant, Barthélémy s’est engourdi dans la gestion d’une des sociétés publiques sénégalaises les plus performantes, innovantes, productives et durables.

Le Maître des lieux, un gestionnaire hors pair ne ménage aucun effort pour satisfaire le Gouvernement et tous les sénégalais sans distinction aucune.
Trop exposé au sifflement du vent de la berge maritime, Barth entonne un motif musical endiablé qui frise le chant du « Ndeup ».

Alors que le Maître de l’opéra, tout énoncé et tout geste, fredonne avec sa baquette magique une mélodie réelle, délicieuse et féérique.

Le faussaire de notes, déstabilisateur d’orchestre avec sa flute démodée, amplifiée par les média, finalement cri comme un grillon et casse nos oreilles.

Tel un grillon champêtre renvoyé dans son terrier humide, Barth va certainement déranger encore une fois le paisible endroit des Mermoz qui kiffent la « mélodie divine » du Maître.


Mody DIOP,
Coordonnateur National des Jeunes de la Coalition Macky 2012 (COJEM12).

lundi 7 mai 2018

06 mai 2018- Les raisons d’un deuxième mandat pour le Président Macky SALL !


L’investiture par tous les membres de la coalition Benno Bokk Yaakaar du Président Macky SALL, leur candidat à l’élection présidentielle de 2019, est nécessaire.
En effet, il s’agit pour ceux qui ont gouverné ensemble pendant ses six ans de montrer que le choix de 2012 était plus que judicieux, que le Sénégal de 2035, comme un immeuble à vingt (20) étages, est en construction.
La construction de ce Sénégal des vingt (20) prochaines années nécessite plus d’efforts ! C’est comme la construction d’un immeuble à vingt (20) étages comparée à d’un immeuble à 7 étages. On déblaie plus de terrain, on creuse plus en profondeur, le temps de la construction est plus long parce que les fondations doivent être solides afin d’éviter les risques de défaillance même si « toute œuvre humaine est perfectible ».
Un deuxième mandat ? Oui pour poursuivre les réformes économiques et sociales, lutter contre les inégalités, parachever les chantiers routiers, agricoles et industriels, installer les pôles-territoire...
Un deuxième mandat ? Oui pour installer dans les quarante cinq (45) départements une infrastructure dénommée village du PSE : un lieu d’Affaires alliant exposition sur les réalisations du PSE, centre d’échanges sur les perspectives économiques locales et nationales, centre de ventes des produits du terroir…..et tant d’autres raisons qui réconfortent davantage nos convictions et nos espoirs pour un Sénégal meilleur et pour tous.

vendredi 24 novembre 2017

OUI AU DIALOGUE AVEC TOUS LES SÉNÉGALAIS ! - 23 novembre 2017

Les hommes politiques «dialoguent» pour un processus électoral limpide. C’est bien !
Mais, les élections ne sont belles que si l’on gagne ! Et, pour gagner, il faut parler aux Sénégalais, prendre en considération leurs besoins immédiats.
Pour gagner, il faut que les Sénégalais comprennent comment les résultats, plus que prometteurs, du Plan Sénégal Emergent se retrouveront dans leur vécu quotidien.
Oui, au Dialogue avec les Sénégalais pour parler de la CMU, des BOURSES FAMILIALES, du PUDC, du PUMA ......du TER, de ILA TOUBA, de l'AÉROPORT BLAISE DIAGNE……
Oui, au Dialogue avec les Sénégalais comme en 2012, lorsque la musique a été écrite, il fallait des leaders désintéressés pour la mettre en œuvre.
Ces leaders, amis de la victoire décisive de 2012, doivent encore être aux avant-postes, la 1ière colonne, pour gagner en 2019.
N'oublions jamais qu'en démocratie une (01) voix de plus suffit pour gagner.

On peut compter par millions, mais une seule voix de différence suffit pour gagner l’élection présidentielle de 2019 !
Amadou Bassirou NDIAYE
Secrétaire administratif de Macky 2012
Président de Bokk Defar Senegaal

samedi 14 octobre 2017

Attention, le débat sur le troisième mandat est un leurre ! -13-10-2017 à 17 h 19

Attention, le débat sur le troisième mandat est un leurre !

L’opposition qui a échoué dans sa volonté de remettre en cause les résultats plus que prometteurs du Plan Sénégal Emergent veut nous installer, avec une partie de la société civile, dans un débat sur un éventuel troisième mandat alors que le premier n’est pas encore arrivé à terme ? A quelles fins ? Est – ce vraiment une priorité ? Non !
La majorité se doit de travailler, en interne à lever les incompréhensions avec une médiation, si nécessaire de son Président. Il faut éviter que les leaders se retrouvent simples militants de BBY.
Les sénégalais, pour qui nous travaillons, doivent s’imprégner des changements qualitatifs obtenus par le P.S.E à leurs bénéfices.
Pour preuve, l’amplification des dispositifs qui visent à favoriser la création d’emploi avec le Travail à Haute intensité de main d’œuvre (HIMO), qui, à terme, s’il est durable, serait une solution au chômage surtout des jeunes. Voilà, le travail d’explication, en externe, que la majorité doit effectuer sans relâche auprès des sénégalais.


Amadou Bassirou NDIAYE
Secrétaire administratif de Macky 2012

Président de Bokk Defar Senegaal

dimanche 3 septembre 2017

Pour 2019, appel à la signature d’un pacte pour une alliance symétrique respectant le « gagner ensemble et gouverner ensemble » ! - 29 août 2017

Bokk Defar Senegaal loue la participation active et décisive des leaders de Macky2012 dans la victoire de la coalition Benno Bokk Yaakaar lors des élections législatives du 30 juillet 2017.

Ces résultats obtenus sont le fait du respect des termes du « gagner ensemble et gouverner ensemble ». Le moment n’est pas à sa remise en cause. Au contraire, il nous faut amplifier le travail pédagogique d’explication des réalisations et des ambitions du Président Macky SALL pour chaque sénégalais notamment les jeunes et les femmes.

Bokk Defar Senegaal appelle la majorité présidentielle à renforcer ce compagnonnage victorieux par la signature d’un pacte pour alliance symétrique autour de la candidature du Président Macky SALL à l’élection présidentielle de 2019 seul gage de victoire.


Par Amadou Bassirou NDIAYE
 Secrétaire administratif de Macky 2012

                               Président de Bokk Defar Senegaal