mercredi 28 juillet 2021

Valeurs et éthique politique par Wagane Faye- ce 28 juillet 2021

 Valeurs et éthique politique

Dans nos sociétés où on n’ose plus se référer à des valeurs qui ont, pourtant, produit tant de civilisations , il est vrai que nous sommes dans un monde en mal de repères, il reste, encore, même s’ils ne font pas légion, des hommes et des femmes d’honneur.
Des citoyens qui ont su, à travers les péripéties de leur vie, défier les attractions néfastes du moment. Qui ont pu résister à l’appât du gain facile. Qui n’ont pas su manger à deux râteliers. Qui ne sont pas parvenus à mentir, à se prostituer, pour survivre. L’art de la magouille et des « combines salvatrices» leur est inconnu. Ils vous parleront de patriotisme, de conscience morale et professionnelle, d’ambition saine. De toutes ces notions que beaucoup de gens ne prennent plus en compte de nos jours.
Si nous parlons aujourd’hui de ces citoyens qui constituent la digue qui préserverait le pays de la dérive c’est que la situation politique dans notre pays a atteint un tournant qui le commande.

Rappel historique

Les indépendances acquises en 1960 conduisirent, dans l’euphorie, l’élite africaine de l’époque à prendre en main les destinées de nos pays jusque là administrés par des puissances coloniales. Cette élite privilégiée était adulée par des populations dont le seul soulagement, pour le grand nombre, était d’être sorti des exactions liées à la colonisation. Au SENEGAL des chansons furent composées en l’honneur de ces nouveaux héros d’une indépendance, comme pour la plupart des pays de l’ex A.O.F, négociée. Et l’ancienne puissance coloniale avait déjà formatés « ses cadres » pour qu’ils continuent à servir ses intérêts. C’est dans ce contexte que de nouveaux concepts virent le jour. A l’instar des slogans comme « moom sa bopp » , « moom sa rééw », du reste très nobles, des concepts aussi pernicieux les uns que les autres naquirent. Dans l’insouciance la plus totale.

BOROM REEWMI

Le Président de la République, dépositaire du suffrage des sénégalais, émanation de la volonté du peuple, allait échapper totalement à celui-là. Du simple fait que le concept de borom reewmi signifie « le propriétaire du pays » et non autre chose qui corresponde à la fonction qu’il occupe. Les cadres de l’administration, dans un tel système, se considèrent comme des roitelets. SENGHOR avait, incidemment, un jour, demandé aux membres de son entourage de lui donner la signification exacte du mot POUVOIR. Et tous, sans se concerter, ont trouvé la définition suivante : NGUUR (Royauté). Il prit sa tête entre les mains et dit : « Alors là, c’est le comble ». Comment pouvez-vous habituer des gens que vous avez élus à se considérer comme des rois ? Au point de les amener à y croire très sincèrement ? En de telles situations vous acceptez qu’ils pillent l’économie du pays. Qu’ils hypothèquent l’avenir de vos propres enfants. Car un roi ne rend pas compte. Il est le maître absolu. C’est pourquoi personne n’a crié au scandale quand, dans les années 1970, en période de sécheresse, donc de mauvaise ou pas de récolte du tout, on saupoudrait les paysans et les exposait au soleil. Parce qu’ils ne pouvaient pas rembourser leurs dettes de semences. Certains sont morts de ces saupoudrages, d’autres ont traîné des maladies handicapantes tout le long de leur vie. Cela n’a choqué personne. Sans parler des gens qui sont morts de faim pendant ces mêmes années. Nous ne serons pas cynique mais c’est, en quelque sorte, un retour de bâton ; car on ne fait pas d’un serviteur un roi. Dans la langue de Shakespeare Fonctionnaire signifie Civil Servant.

MAG DU FECC YALNAA DEE

Dans notre culture les vieillards sont des sages. Et ne commettent ni bassesse, ni impair, en somme aucune turpitude. Encore moins des actes considérés comme irresponsables. Ce sont nos repères. On se tourne vers eux quand les problèmes de la vie commencent à nous déstabiliser. Mais il est arrivé un moment où dans l’imagination populaire on pouvait penser qu’un vieillard puisse se permettre de danser ! Comment ? Si cela en valait vraiment la peine ! Alors là les repères disparaissent du coup. La porte ouverte à tout. Car, si ceux qui devaient mettre un frein à une inconduite sont de la partie, c’est la dérive

LEKET’U NEEN DU NAX BEY

En milieu rural quand on veut attraper une chèvre (ou un bouc) on lui montre une calebasse où il y a du mil ou un autre aliment dont elle serait friande. La chèvre s’approche avec méfiance parce qu’elle ne sait si c’est un piège ou une aubaine pour elle. Jusqu’au moment où on l’attrape.
Il arrive que certaines personnes se comportent comme cette chèvre (donc comme un animal). Pour peu qu’on leur fasse miroiter une friandise ou une situation mirobolante. Parce que comme pour la chèvre, la chose reste virtuelle .
Rien ne doit amener un homme à jouer à ce jeu ou à s’y faire prendre

NJARIN LOO FEKKE

Ce concept ancré, comme les précédents, dans l’inconscient des Sénégalais fait que chacun fait ce qu’il veut, où il veut comme il veut, quand il veut pourvu seulement qu’il y trouve son propre compte. Nonobstant le malaise, le danger ou toute autre nuisance qu’il fait à autrui, à son pays à son environnement.
Parce que tout simplement il se dit peu, ou pas du tout, intéressé à une chose qui ne lui profite pas en tant qu’individu. SENGHOR disait : « Quand on se marie on se multiplie par deux. Quand on fait des enfants on ne meurt plus ».Pour rappeler à ces individus mentionnés plus haut qu’ils ne pensent même pas à leurs enfants qui continueront à porter leur nom. On doit, au contraire, faire en sorte que nos enfants ne vivent pas les situations pénibles que nous avons eu à vivre malgré les sacrifices que nos parents ont consentis pour nous. On doit s’ériger en modèle pour nos enfants, tout en leur donnant une bonne éducation. Pour ne pas vivre la situation que James BROWN décrit dans The Soul of a black man: « It’s so hard when a father is trying to get respect from his own son. »

Nous revenons à l’actualité pour dire que l’action politique devrait, nous le pensons, exiger de son initiateur qu’il reste conséquent avec lui-même par rapport aux fondamentaux de la société et de la démocratie participative. Cependant nous constatons que, paradoxalement, et dans bien des domaines, nombre de nos compatriotes s’exerçant à la chose politique, et pas des moindres, sont aux antipodes de ces normes. Il reste vrai que nous définissons, quelque part, la politique comme l’art du possible. Admettons. Mais devrait-elle être l’art de tous les possibles ? Doit-on accepter, admettre ou faire admettre l’inacceptable en sachant qu’à terme les effets de cette incurie n’épargneront ni notre pays, ni notre environnement, encore moins les générations futures qui auront à gérer des situations dont elles se seraient aisément passées? En parlant de générations futures nous parlons de nos enfants et de nos petits enfants. De notre avenir en tant que nation !
Par ailleurs certains niveaux d’enrichissement prouvent, parfaitement, que quelques uns ont gagné en accumulation de richesse illicite grâce, simplement, aux positions de pouvoir qu’ils ont obtenues. Ces mêmes personnes, sans légitimité, continuent, encore, à briguer sans retenue, le suffrage des sénégalais.

Le SENEGAL, notre pays, est assis sur des valeurs auxquelles la Nation, dans sa diversité (source d’enrichissement mutuel et de complémentarité), s’identifie.
Cependant, en analysant la démarche de certains acteurs politiques au SENEGAL on se rend aisément compte que la situation économique du pays ne les ébranle nullement.
L’immensité du gaspillage des ressources de notre Etat et la persistance d’une joyeuse pagaille politique incitent à interpeller beaucoup d’acteurs politiques sur les crimes et les délits dont ils restent, au demeurant, les seuls responsables et uniques comptables.
La légitimité populaire et la légalité institutionnelle sont, certes, des moyens qui permettent à l’Etat de servir la République. Mais le culte que les populations du SENEGAL vouent à leur nation, à leurs valeurs cultuelles et culturelles dépasse, outre mesure, les frontières ou les limites de la politique. De plus, elles disposent d’autres ressources fécondes pour s’émanciper ou se développer.
Malheureusement, pour notre pays, des leaders politiques ignorent cette réalité. Ils pensent que le désordre, la désinformation et le recours démesuré aux média sont les seules voies qui conduisent ou maintiennent au pouvoir.
En tout état de cause, dans notre pays, le haut de gamme de la conscience collective politique privilégie l’économique. Afin que le social soit en symétrie avec le développement dont l’impact viendrait réduire le niveau des écarts négatifs générés par la pauvreté. Et contribuer, largement, à l’essor économique, financier et social des sénégalais.
Désormais le combat politique à préfigurer devrait utiliser des approches qui seraient de nature à accélérer l’émancipation économique, à renforcer le pouvoir d’achat des populations. Et à favoriser leur accès aux services sociaux de base. Au lieu de vouloir les fixer, contre leur attente, dans la querelle, l’affrontement, la confrontation et le populisme

Le politique gouverne la cité. A cet effet, il doit, dans tout ce qu’il pense, dans tout ce qu’il dit, dans tout ce qu’il fait, mettre en avant les intérêts de cette même cité. De ses filles, de ses fils. C’est celà une conscience politique.

Wagane Faye
Professeur d’Anglais
Email : ngenbale@hotmail.fr


samedi 24 avril 2021

C’est au secteur privé de créer des emplois ! Par Amadou Bassirou NDIAYE-18avril2021

 C’est au secteur privé de créer des emplois !

Le Président s’est engagé dans les trois ans à mettre 450 milliards de Fcfa pour favoriser la création d’emplois. Nous nous en réjouissons et l’en félicitons !

Bien entendu, nous retenons de nos experts que l’Etat n’a pas vocation à la création d’emplois et que favoriser ne veut pas dire créer.

Maintenant, il faudrait trouver comment accompagner l’Etat et le conseiller à trouver les bons « axes stratégiques » pour bâtir les bonnes politiques publiques en matière d’emploi..

Heureusement, le Sénégal dispose d’experts, nationaux publics et privés, à même de réfléchir sur les mécanismes et dispositifs en faveur du secteur privé pour qu’il crée des millions d’emplois. Les opportunités de création massive d’emplois sont là, il s’agit de les identifier.

Parallèlement à la mise en place de dispositifs incitatifs en faveur de l’initiative économique, l’Etat devra lutter contre les pratiques informelles et mettre à la bonne place les personnes compétentes susceptibles de bien accompagner le secteur privé local.

L’Etat n’a pas besoin de 15 000 milliards de Fcfa pour créer 5 millions d’emplois, le secteur privé peut les trouver s’il est bien accompagné.

lundi 22 mars 2021

Hommage au Professeur Amadou-Mahtar M’bow par Pape Ibrahima BEYE ce 20 mars 2021

Joyeux anniversaire, Professeur !!!

Le Professeur Amadou-Mahtar Mbow est multidimensionnel : homme de culture, historien, panafricaniste, homme politique engagé, membre fondateur de la Fédération des Etudiants d'Afrique Noire en France(FEANF) éclaireur, militant des droits de l’homme, d’une urbanité exquise, en un mot homme de synthèse, car « Waalo-Waalo »,  « Ndiambour-Ndiambour », « Ndar-Ndar », Sénégalais, Africain, Caribéen, en somme, Citoyen du Monde.

Humble et tolérant, le Professeur Amadou-Mahtar Mbow a écrit des pages glorieuses dans l’histoire des peuples. Il a été membre fondateur du Parti du Regroupement Africain (PRA-Sénégal), militant de l’Union Progressiste Sénégalaise (UPS), Ministre, Directeur général de l’UNESCO, Président du Comité International du Mémorial Gorée-Almadies. C’est cet homme que nous célébrons, aujourd’hui.

Le Professeur Amadou-Mahtar Mbow a toujours eu une vision avant-gardiste  pour le développement du Sénégal, de l’Afrique et du Monde, autour d’un certain nombre de paradigmes : promotion des droits de l’Homme, dialogue des cultures, protection des droits des Peuples. Je citerai son soutien courageux et constant à la cause ainsi qu’à la protection des droits légitimes du peuple palestinien ; combat épique qu’il mènera, constamment, au niveau de l’UNESCO.

Il a, également, joué un rôle important dans la promotion de l’éducation pour tous, afin de gommer les inégalités entre les couches sociales, les sexes, les peuples et les pays pour l’égal accès à la science, l’éducation et la culture. Dans le même sillage, il a conduit la promotion de l’information, source d’égalité, mais aussi, d’inégalités dans le monde.

Le Pr. Amadou-Mahtar M’bow a, également, joué un rôle majeur au niveau du Bassin méditerranéen de par ses relations privilégiées avec le Royaume Chérifien, pour avoir été un trait d’union entre le monde Arabo-berbère et le monde Négro-africain.

C’est donc, tout naturellement, qu’à son retour au Sénégal, il présidera, des années durant, aux destinées du projet international « Mémorial Gorée-Almadies » devenu, par la suite, « Mémorial de Gorée ». Un mémorial entre passé et avenir. Un passé douloureux, car marqué par le Commerce triangulaire, un avenir devant être bâti selon l’esprit de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Malgré son âge avancé, il n’a, jamais, abandonné son bâton de pèlerin et sa posture d’homme de dialogue. C’est ainsi  qu’il n’a pas hésité à s’impliquer, de manière active et efficace, dans la tenue des Assises nationales du Sénégal. Dans la foulée, il présidera la Commission Nationale de Réforme des Institutions que le Président Macky Sall lui confia. C’est dire qu’il est resté une sentinelle, une boussole et  un aiguillon vers l’égalité entre les hommes, le respect des droits de l’Homme, la culture, le rapprochement et  le développement harmonisé des peuples, la promotion de la Science, l’épanouissement de l’Homme.

C’est à cet homme que nous disons « joyeux anniversaire » et prions Allah SWT de lui prêter une longue vie, une santé de fer et la force de continuer à être le témoin privilégié du développement harmonieux et paisible de son cher pays qu’il  aime tant et qui s’appelle, tout simplement, le Sénégal. La renommée de notre pays ne s’est pas définie par sa superficie, mais elle est portée par la notoriété de ses fils. Il me plaît de citer parmi ceux-ci, le Professeur Amadou Mahtar Mbow.

Pape Ibrahima Bèye,

Ancien Secrétaire général du Comité national du Mémorial de Gorée-Almadies,

Consultant international  – paibrahima.beye@gmail.com.


dimanche 7 mars 2021

COMMUNIQUE :POURQUOI METTRE LE SENEGAL DANS LA POSITION D’UN ETERNEL RECOMMENCEMENT !!!- 7 mars 2021

POURQUOI METTRE LE SENEGAL DANS LA POSITION D’UN ETERNEL RECOMMENCEMENT !!!

Book Defar Senegaal  constate que, depuis plus d’une semaine, toute l’attention des sénégalais et sénégalaises est retenue par une histoire de mœurs qui met le pays tout entier dans un chaos sans précédent. 

Qu’est ce qui se passe, actuellement au Sénégal ?

Nous avons, encore, une catégorie d'hommes privilégiés, surtout dans la politique, contrairement à ce que dit la constitution, "il n’y a au Sénégal ni sujet, ni privilège de lieu de naissance, de personne ou de famille".

Pour rappel, d'après Wikipédia, que le privilège masculin est un concept en sciences sociales utilisé pour examiner la situation sociale, économique et politique des avantages , ou des droits, mis à la disposition des hommes, sur la seule base de leur genre

Nous remarquons que certains hommes malheureusement, surtout politiques, d'un coup de baguette magique, peuvent décider du fait de leur notoriété, de transformer un conflit entre deux citoyens, en principe d'égale dignité, en un problème politique, sociétal et on ne sait quoi d'autre. Ces hommes, qui aspirent à diriger ce pays, créent de ce fait, des différences entre les citoyens.

Le traitement, politique, de ce différend s'accompagne de paroles et de comportements de défiance vis-à-vis des  institutions qui doivent les régler et mettent le Sénégal sens dessus dessous !. 

Notre mouvement politique s’indigne que cela soit le fait d’alliance repoussante entre des insulteurs publics, des anti systèmes, des navets. Ces personnes se regroupent selon leurs ressentis personnels pour combattre tout simplement un individu ou un régime et non selon des convictions partagées, une idéologie commune ou un programme socio-économique pour un mieux-être de la population.

Book Defar Senegaal  dit non à ces hommes politiques, qui, subjectivement, créent des citoyens différenciés et participent à l'affaiblissement des institutions qu'ils aspirent à diriger mettant le Sénégal dans un éternel recommencement !!!

Un éternel recommencement, parce que ces troubles détruisent progressivement tous les acquis sociaux, économiques et infrastructurels obtenus depuis 2012 et il faudra reconstruire. Eh, oui reconstruire avec des investissements étrangers, plus onéreux, parce que le Sénégal n’a pas toujours les moyens et, l’instabilité nous rendra vulnérable financièrement.

Nous invitons toutes les sensibilités à savoir raison garder pour un Senegal de paix avec des institutions fortes pour l’exercice de la démocratie.

Non à la violence ! Bonne fête aux femmes, nos compléments !

Amadou Bassirou NDIAYE

Président de Bokk Defar Senegaal,

Membre de Macky 2012

mercredi 9 décembre 2020

LE SENEGAL DE DEUX BORDS par Mody Diop 09 /12/2020

 Ceux qui travaillent pour le Pays et ceux qui les dénigrent sans raisons valables,

Ceux qui jettent de l’opprobre sur le « Système » battit par d’illustres hommes et femmes de la Nation et ceux qui, trempés jusqu’à la lie de cette belle organisation politique et sociale du Sénégal, s’y abreuvent et y crachent avec insolence,

Ceux qui créent de vraies conditions d’émergence économique et ceux qui détruisent le rêve des jeunes leur faisant croire qu’eux seuls détiennent la clé du développement,

Il y a aussi ceux qui admirent secrètement les belles réalisations du Patron et qui rêvent patriotiquement être à sa place pour prétendre faire davantage,

Ceux qui tremblent devant Macky redoutant son intelligence politique et économique, et ceux qui se fortifient à chaque fois que le Président s’ouvre à de nouvelles compétences techniques pour l’intérêt de la Nation,

Ceux qui complotent, des guérilléros désavoués, désemparés par la déroute des urnes, voulant maintenant enfumer des jeunes innocents fébriles dans le seul but de soulever un Peuple déjà séduit,

Et ceux qui s’organisent, usant de leur force d’analyse constructive et de leurs aptitudes professionnelles, à l’instar des jeunes cadres de la majorité, pour défendre Son Excellence, le Président Macky Sall,

Les borgnes solitaires qui n’ont aucune vision réaliste et citoyenne, se faisant passer pour des libérateurs promis par des divins, pressentissent injustement des océans noircis par de l’hydrocarbure, des terres souillées par le gravier, des populations embarrassées. Sacrilège !

Le Sénégal de ceux qui, restés trop longtemps dans leurs salons doucets veulent souffler sur les brasiers de mirage pour étancher leur soif de désordre populaire.

Ils sont ceux qui, dépourvus de culture, de l’art et de la finesse de gestion des affaires publiques, s’adonnent à des actions antirépublicaines, anodines pour infliger des coups sporadiques au Gouvernement du Sénégal, 

raffermi et renforcé par ceux de vrais patriotes soucieux de l’urgence à maintenir le Pays dans la stabilité politique, économique, sociale, culturelle et religieuse.

Enfin il y a celui qui par des plans durables avaient déjà, au commencement de sa mandature, mis l’économie du Sénégal sur une voie sûre. 

Mais, éprouvé par une pandémie mondiale et ses conséquences néfastes, le Président Macky SALL se montre résilient et rebondit avec un Plan d’action prioritaire ajusté et accéléré (PAP2A) afin de remettre rapidement le Pays sur la rampe de l’émergence diffuse et durable.

M. Mody DIOP,

Président des jeunes de Bokk Défar Sénégal,

Coordonnateur National des Jeunes de la Coalition Macky 2012.

77 457 19 85

modymmd@gmail.com 

dimanche 15 novembre 2020

Le « Rêve Sénégalais » doit être soutenu par toute la Nation par Mody DIOP ce 14 novembre 2020 !


   On se moque des gens qui rêvent, on fustige les jeunes sénégalais qui croient à l’Idéal politique de développement économique du Président Macky SALL et de son Gouvernement. On leur dit que la vie est meilleure ailleurs qu’au Sénégal, qu’il n’y a pas d’avenir ici.

On fait croire, sans preuves tangibles, aux jeunes à travers les réseaux sociaux et les media que les dirigeants pillent les richesses du pays.

On dit aux jeunes gens que le MAL, c'est l'autre et qu’il n y’a plus rien à faire que de s’opposer inconsciemment ou partir hors de leur terroir. On installe en eux un pessimisme notoire. Ces gens malintentionnés profitant des périodes de crise, détournent les jeunes et tuent toute force productive, tout espoir et effacent tout leur rêve.

NON. Il faut que nous nous ressaisissions.

Nous devons participer avec beaucoup plus de rigueur, de sacrifice à la réalisation de ce Grand Rêve d’un « Sénégal Emergent » qui a d’ailleurs toujours existé.

Mais, tenez, aux Etats Unis, c’est une société entière qui a porté comme un étendard le «Rêve Américain». Le citoyen américain où qu’il soit et dans n’importe quel secteur d’activité se conforme exactement à cet idéal économique, politique, social et culturel d’une Amérique de toutes les possibilités, d’une Amérique riche, puissance et ouverte.

N’est ce pas que les différentes politiques de développement avec des slogans forts comme «La Campagne des Cents fleurs » ont fait éclore aujourd’hui une Chine prospère !

C’est nous, jeunes Sénégalais, qui doivent prendre notre destin en main en s’inspirant d’honorables exemples de réussites spirituelles ou temporelles. Je veux citer : El Hadji Oumar Foutouyou TALL, Cheikh Ahmadou Bamba, Mame Maodo Malick SY, Thierno Souleymane Baal, Cheikh Anta Diop, les présidents Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye WADE et Son Excellence le Président Macky SALL qui, quand il était jeune, ne s’est pas embarqué à bord dune pirogue de fortune pour aller chercher ailleurs un destin incertain.

Si, aujourd’hui, nous avons élu un Président qui met sur pied des stratégies de développement efficaces, les jeunes doivent se les approprier par tous les moyens afin de bâtir ensemble les fondements durables d’une Emergence.

Ne fuyons pas ce Rêve.

Car, de la même manière que nous réclamons avec fierté notre « Culture Noire et ses réalités sociales », le Citoyen sénégalais doit revendiquer et réaliser par tous les moyens l'idéal politique du Président Macky SALL,  pour un Sénégal meilleur pour Tous.

M. Mody DIOP,

Coordonnateur National des Jeunes de la Coalition Macky2012,

Président des jeunes du mouvement politique Bokk Défar Senegaal

lundi 9 novembre 2020

Pourquoi les politiques d’emplois pietinent au Sénégal par Papa Demba LO - Lundi 9 novembre 2020

 Pourquoi les politiques d’emplois pietinent au Sénégal

ou les syllogismes dans les axes stratégiques

"Dans un monde en développement, il faut en priorité créer des emplois pour les grandes masses de jeunes. Cela doit passer avant l'amour-propre national et les croyances léguées par les traditions, les slogans, les sentiments et les ressentiments..."

P. Drucker

Le Sénégal fait face depuis de nombreuses années à une crise aigüe perceptible à travers le chômage endémique des jeunes, des femmes, une paupérisation accrue des catégories désavantagées surtout paysannes.

Notre pays initie depuis des décennies des politiques pour lutter contre la pauvreté et le chômage et installer le pays dans une dynamique de forte croissance à moyen et long termes. Les différents régimes qui se sont succédé ont tous promis des centaines de milliers d’emplois aux jeunes et essayé de mettre en place des politiques publiques de création d’emplois massifs surtout en leur faveur.

Néanmoins, le chômage et le désœuvrement massifs sont si aigues qu’on assiste encore à une recrudescence du phénomène migratoire d’une bonne partie de notre jeunesse. Le moins que l’on puisse dire est que les résultats n’ont pas toujours à la hauteur des attentes. 

Nous convenons que la création d’emplois dans les pays en développement est une question redoutable. C’est pourquoi donc, elle doit faire l’objet d’une réflexion stratégique solide, libre et large avant de définir les politiques à mettre en œuvre et les structures et/ou dispositifs chargés de les animer.

Il s’agit ici de discuter et remettre en cause les axes stratégiques sur lesquels, depuis longtemps, les politiques publiques en matière d’emploi sont bâties dans notre pays. Cette remise en cause fournit aussi une partie de la réponse à ce qu’il faut revoir ou envisager. Nous reviendrons au besoin sur des propositions plus concrètes en matière de stratégies et de dispositifs à mettre en place.

En cela, nous faisons nôtre cette affirmation d’Ely Goldryat à savoir que « la remise en cause des hypothèses fondamentales est une des clés de l’innovation ».

Nous pensons que les axes stratégiques qui sous-tendent les politiques publiques en matière de création d’emplois, sont, pour la plupart, soit des syllogismes qui ne résistent pas à une analyse approfondie, soit des concepts en vogue introduits par des partenaires et qui sont répétés par la classe dirigeante comme des trouvailles originales. Pourtant il convient de les discuter tant leur pertinence est loin d’être évidente. En voici quelques-uns :

Ce n’est pas le financement qui fait l’emploi. Les stratégies actuelles mettent au cœur de leur démarche le financement comme facteur ou moteur de la création d’emplois : « on va financer les jeunes pour qu’ils aient du travail ». Octroyer un financement à quelqu’un ne garantit rien quant à ses capacités d’entrepreneur ou sa réussite. Tout le monde n’est pas entrepreneur et les financements octroyés peuvent ressembler à du saupoudrage. Une entreprise ou entrepreneur n’investit pas juste parce qu’un financement est disponible. Ils investissent pour saisir des opportunités. Ce sont plutôt les opportunités qui font le chiffre d’affaires et le Business. Au risque de bouleverser le mode de pensée habituel, nous dirons que le moteur n’est pas le financement mais le chiffre d’affaires.

La création d’emplois pour les jeunes n’est pas que l’affaire des jeunes. Pour lutter contre le chômage des jeunes, les programmes financent en général les jeunes alors que ces derniers ne sont pas toujours les plus aptes dans la création d’entreprises et d’emplois. Il y a beaucoup de seniors (dans le public et le privé) qui ont l’expérience, de meilleures opportunités, des aptitudes et qui peuvent, avec un peu de soutien, se lancer avec plus de chances de succès. A charge pour eux d’embaucher un certain nombre de jeunes en rapport avec des engagements contractuels. Cela n’exclut pas forcément un dispositif d’appui spécifique aux jeunes entrepreneurs véritables.

Créer des entreprises par et dans l’agriculture ? pas seulement ; Certes plusieurs puissances économiques sont aussi des puissances agricoles. Mais une agriculture développée ou qui se développe ne signifie pas forcément beaucoup d’emplois dans ce secteur. Dans des pays développés, 4 à 5% de la population nourrit en général le reste du pays et même au-delà. Par ailleurs, pourquoi des jeunes qui ont toujours été citadins et ont d’autres compétences qui ne sont pas agricoles devraient-ils tous aller cultiver ? Ne proposer aux jeunes que l’agriculture ou même le secteur primaire est un syllogisme qui ne tient pas la route et dénote aussi un manque d’ambition. En tout état de cause, la création d’emplois dans l’agriculture répond à la question du où (où créer des emplois ?) mais pas à la question du comment (comment créer des emplois ?).

Transformer les produits sur place le plus possible : quand un pays se développe ou est sur la voie de l’émergence, il produit de plus en plus des biens manufacturés, industriés et transforme de plus en plus la matière première sur place. A ce niveau les ventes ou exportations de matières premières comme pour l’arachide doivent être découragées. La transformation des produits primaires crée de la valeur ajoutée, de la richesse et donc de l’emploi. Plus les produits sont élaborés sur place dans le pays, plus vous créez de la valeur ajoutée, de la richesse et de l’emploi.

Par exemple, pour un même tonnage de produits halieutiques, un pays comme la Tunisie fait rentrer 8 à 9 fois plus de devises que le Sénégal. La différence se situe dans les travaux de différentes sortes que fournissent les entreprises tunisiennes sur les produits élaborés. Une entreprise de pêche qui transforme emploie facilement 500 à 1000 personnes. Cela veut autrement dire que le poisson péché doit être débarqué au Sénégal, lavé, éviscéré, découpé, traité, emballé et même vendu et exporté en produits finis.

Ne pas toujours se focaliser sur la formation professionnelle pour la création d’emplois en masse ; la création d’entreprises et donc d’emplois n’est pas liée de manière automatique à la formation professionnelle. Ce n’est pas forcément ceux qui ont une formation professionnelle qui s’insèrent le mieux dans l’économie. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder le profil des dirigeants ou propriétaires d’entreprises actuelles. Plusieurs n’ont pas beaucoup de qualification ou en ont changé. Certes, il y a plusieurs secteurs d’activités qui ont besoin d’un appui en formation professionnelle mais envisager la création d’entreprises et donc d’emplois sous cet angle et par les seuls détenteurs d’une formation professionnelle dispersera nos efforts et nos ressources. Cette préoccupation de l’insertion par la formation professionnelle est une démarche normale, un besoin bien identifié quand les entreprises rencontrent des difficultés pour recruter certains types de main d’œuvre ou des jeunes formés dans certains métiers.

Employabilité : Les politiques publiques en matière d’emploi actuelles au Sénégal mettent au centre la notion d’«employabilité » qui sous-entend que les jeunes au Sénégal n’ont pas d’emploi parce qu’ils n’ont pas de métier. Que les emplois existent mais que les jeunes n’ont pas les qualifications nécessaires. Dire cela aux valeureux instituts, universités et écoles supérieures du Sénégal qui forment pour toute l’Afrique et à tous ceux qui réussissent lorsqu’ils sortent du Sénégal frise la provocation. D’ailleurs l’entreprise n’est-elle pas le lieu privilégié d’acquisition d’un métier ? Il faudrait simplement à l’appui de cette thèse nous monter où, quelles quantités et dans quels secteurs ces offres d’emplois sont dénombrées. Comme conséquence de cette thèse, beaucoup de jeunes sont formés dans divers secteurs professionnels comme l’aviculture par exemple. Mais comment et pourquoi former dans l’aviculture au moment où de très nombreuses entrepreneurs et travailleurs délaissent leurs poulaillers dans la zone des Niayes ? En réalité pour créer des entreprises, il faut plutôt mettre en avant la notion centrale qui est celle des « opportunités ». Pour aménager des opportunités, c’est l’Etat qui a un rôle très important à assumer. Il doit être un impulseur de développement, un apporteur d’affaires très important à travers la commande publique et un important catalyseur d’opportunités de Business. Il doit stimuler et structurer le Business, libérer les énergies et être un Etat ambitieux doté d’une très forte volonté politique. 

L’informel n’est pas réellement un secteur : il est tentant de considérer l’informel comme un secteur à côté de celui dit moderne ou du secteur agricole, ce qui explique certainement la création d’un ministère qui lui est dédié. Pourtant, l’informel ne saurait être assimilé à un type ou domaine d’activité, ni même à des structures ou personnes physiques mais simplement à des pratiques. Ces pratiques sont consécutives à un ensemble de caractéristiques de l’environnement des affaires qui ont conduit à adopter progressivement ce mode de fonctionnement. Les pratiques informelles sont partout, et sont une réponse à un environnement des affaires donné. l’informel s’est particulièrement développé pendant les deux ou trois dernières décennies. Ce développement est le résultat d’une évolution d’un contexte économique, social et institutionnel précis.

La croissance ne va pas créer automatiquement des emplois ; ce n’est pas parce qu’il y a croissance qu’il y aura création d’emplois. La croissance peut se traduire simplement par une meilleure compétitivité de certains secteurs industriels. Elle peut aussi être portée par des secteurs qui ne sont pas tellement consommatrices de main d’œuvre. Pire, il y a même des croissances destructrices d’emplois. Ce sera alors une croissance appauvrissante.

Réaménager le dispositif des agences et structures d’appui à la création et au développement des entreprises : faire en sorte que les structures actuelles épousent la courbe de vie d’une entreprise et les différentes problématiques propres à chaque phase de cette évolution.

Des échanges dépassionnés et la remise en cause des certitudes sur les stratégies actuelles devraient permettre d’impacter positivement les solutions et dispositifs mis en place. Nous invitons vivement à ce débat pour ne plus engager les efforts et les ressources rares de toute une nation dans des programmes, projets et actions qui occupent l’espace publique, produisent de faibles résultats et peuvent hypothéquer l’avenir de générations entières.

Pape Demba LO

Expert secteur privé, consultant ONUDI

Président de l’ACDE

papedembalo@gmail.com