Quel que soit le
résultat des élections locales citoyennes, ou politiques, les Sénégalais ont
déjà exprimé leur insatisfaction à l’égard des politiques. Ces 2700 listes,
dont la majorité contre nature, l'illustrent parfaitement et si nous voulons
combler le fossé, nos actes à venir doivent en tenir compte :
• permettre la
participation des citoyens aux élections locales au même titre que les
politiques comme la société civile l'a voulue en son temps pour une
prise en charge de leurs préoccupations ;
• légiférer sur la
démocratie interne et le financement des partis politiques ;
• recomposer la majorité
présidentielle partie en rangs dispersés lors de ses élections et arrêter ces
alliances à la « Beureung Barigo » qui obscurcissent l’offre politique surtout celle de la majorité.
Ce sera l’occasion de remettre
au goût du jour l’Alliance pour la Majorité Présidentielle avec tout ce que
cela implique comme structuration et perspectives parce que les résultats des
différentes listes au sein de Benno Bokk YAKAAR détermineront les rapports de
force et la recomposition du paysage politique sénégalais. Surtout ceux de
Dakar, Pikine, Guédiawaye et Rufisque qui préfigurent les forces en compétition
pour 2017.
Ainsi, en plus des
réponses locales aux questions des citoyens posées le 29 juin, le gouvernement
devra apporter une réponse nationale sous l’angle de la politique menée par le
gouvernement depuis deux ans, des résultats obtenus sur le terrain et des
perspectives.
C’est pourquoi nous
militons pour cette A.M.P. avec un programme de gouvernement au-delà des
mandats avec un patriotisme économique plus affirmé soutenant le secteur
privé typiquement sénégalais en lui réservant un pourcentage conséquent de
la commande publique « sama mbop mala geunal dou bagne nala » adossé aux
perspectives.
Les perspectives
concernent le Plan Sénégal émergent (P.S.E.) avec une politique de promotion de
l’initiative économique pour la création massive d’emplois, la deuxième phase
de l’acte III de la décentralisation-deuxième
phase, la baisse des prix des denrées de première
nécessité, les réformes de la CNRI avec celle phare de la réduction du
mandat présidentiel à 5 ans, la suite de la
traque des biens présumés mal acquis et la résolution concertée de la crise
universitaire.
Notre combat, nos
mouvements et nos temps doivent demeurer, exclusivement, la recherche d’un
mieux-être pour les citoyens sénégalais en adaptant nos programmes à leurs
besoins.
Amadou Bassirou NDIAYE
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