vendredi 27 juin 2014

Les citoyens - électeurs s’expriment déjà !

Quel que soit le résultat des élections locales citoyennes, ou politiques, les Sénégalais ont déjà exprimé leur insatisfaction à l’égard des politiques. Ces 2700 listes, dont la majorité contre nature, l'illustrent parfaitement et si nous voulons combler le fossé, nos actes à venir doivent en tenir compte :
permettre la participation des citoyens aux élections locales au même titre que les politiques comme la société civile l'a voulue en son temps pour une prise en charge de leurs préoccupations ;
légiférer sur la démocratie interne et le financement des partis politiques ;
• recomposer la majorité présidentielle partie en rangs dispersés lors de ses élections et arrêter ces alliances à la « Beureung Barigo » qui obscurcissent l’offre politique surtout celle de la majorité.
Ce sera l’occasion de remettre au goût du jour l’Alliance pour la Majorité Présidentielle avec tout ce que cela implique comme structuration et perspectives parce que les résultats des différentes listes au sein de Benno Bokk YAKAAR détermineront les rapports de force et la recomposition du paysage politique sénégalais. Surtout ceux de Dakar, Pikine, Guédiawaye et Rufisque qui préfigurent les forces en compétition pour 2017.


Ainsi, en plus des réponses locales aux questions des citoyens posées le 29 juin, le gouvernement devra apporter une réponse nationale sous l’angle de la politique menée par le gouvernement depuis deux ans, des résultats obtenus sur le terrain et des perspectives.
C’est pourquoi nous militons pour cette A.M.P. avec un programme de gouvernement au-delà des mandats avec un patriotisme économique plus affirmé soutenant le secteur privé typiquement sénégalais en lui réservant un pourcentage conséquent de la commande publique « sama mbop mala geunal dou bagne nala » adossé aux perspectives.
Les perspectives concernent le Plan Sénégal émergent (P.S.E.) avec une politique de promotion de l’initiative économique pour la création massive d’emplois, la deuxième phase de l’acte III de la décentralisation-deuxième phase, la baisse des prix des denrées de première nécessité, les réformes de la CNRI avec celle phare de la réduction du mandat présidentiel à 5 ans,  la suite de la traque des biens présumés mal acquis et la résolution concertée de la crise universitaire.

Notre combat, nos mouvements et nos temps doivent demeurer, exclusivement, la recherche d’un mieux-être pour les citoyens sénégalais en adaptant nos programmes à leurs besoins.
Amadou Bassirou NDIAYE

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