dimanche 10 octobre 2021

POUR LE DEVELOPPEMENT DU SENEGAL, NOUS PREFERONS LE PROGRAMME AUX HOMMES ! Par Amadou Bassirou NDIAYE ce 10 octobre 2021

 Dakar, le 08 /10 / 2021

CONTRIBUTION : POUR LE DEVELOPPEMENT DU SENEGAL, NOUS PREFERONS LE PROGRAMME AUX HOMMES !

Depuis 1958, le Sénégal se cherche et les Présidents qui se sont succédés n’ont pas réussi à nous mettre, je pense à leur corps défendant, sur la voie de l’émergence, du développement. A leur décharge, ils sont accompagnés par une majorité d’« élites » qui, pouvant influer sur le déroulé de leurs programmes socio-économiques, ont privilégié leurs relations personnelles, et les prébendes qui vont avec, à l’intérêt du peuple sénégalais.

Le Président Macky SALL, depuis 2012, met en œuvre un programme socio-économique devant conduire le Sénégal dans la voie de l’émergence : Yonou Yokkouté devenu Plan Sénégal Emergent horizon 2035. Sa mise en œuvre est en train de changer le Sénégal. Le Sénégal qui est en train de rattraper son retard de 50 ans dans tous les secteurs notamment l’éducation, la santé, l’industrie, l’agriculture, et les services avec la mise en place d’équipements et d’infrastructures à niveau.

Malheureusement, la communication, la vulgarisation et la pédagogie accompagnant toute mise en œuvre d’un programme socio-économique pour son appropriation par les populations ne sont pas faites, insuffisantes ou même mal faites. Ce qui a ouvert un boulevard permettant des alliances entre des carpes et des lapins. Plus simplement cela a favorisé la constitution d'Alliances contre nature entre des hommes du système, qui ont été à l’origine de l’essentiel des coups « d’état » politiques depuis 1983, qui ont pulvérisé l’essentiel des consensus de la période 2008 -2012, et des « antisystèmes, systèmisés » pour des raisons subjectives et sans aucun programme..

A l’approche d’élections majeures ou de conjonctures socio-économiques difficiles, il est de coutume pour les Politiciens d’user de subterfuges, de menaces pour aller vers d’autres prairies. A ces gens là, nous disons, haut et fort, les yeux dans les yeux, vous avez préféré, à la place des intérêts de la population, vos intérêts crypto-personnels ! Ce qui vous amène à favoriser ces mariages entre les carpes et les lapins.

Vous êtes, PLUS, guidés par votre perception, votre ressenti sur les personnes que sur les programmes politiques qu’elles portent mêmes si c’est pour l’amélioration des conditions de vie des sénégalais.

Pour nous la motivation d’un Homme POLITIQUE, femme ou homme, doit être de participer à l’amélioration des conditions de vie de nos parents, de nos enfants, de nos voisins, peu importe le leader et ses comportements vis à vis de notre personne. Notre seule priorité consistera à travailler pour la réussite de son programme si nous considérons qu’il est bon pour le futur du citoyen sénégalais.

Pour les élections locales à venir, les Hommes politiques doivent soutenir les programmes collectifs adoptés et portés par les populations de manière consensuelle et peu importe le social fait par la personne choisie pour diriger l’équipe à l’assaut de la collectivité territoriale. Pour nous le social ne doit être fait à dessein tout comme le compagnonnage politique ne doit être motivé que par la recherche du bien-être des populations. 

Les seules valeurs, fondamentales, qui devraient guider l'action de tout homme politique, en particulier, celui qui sollicite les voix des citoyens: loyauté, compétence, engagement, sens de l'intérêt général culture de la reddition, aptitude à nouer des alliances stratégiques et à des partenariats susceptibles de faciliter la mobilisation des ressources pour financer le développement des territoires. 



Les lignes bougent, ici et ailleurs, dans le sens de placer le Citoyen au cœur des politiques publiques, de leur formulation, en passant par leur mise en œuvre et leur évaluation. Et ce Citoyen est, de plus en plus, exigeant.

Le Sénégal a besoin de femmes et d'hommes pétris dans ces valeurs et dotés d'un sens élevé du leadership.

Désormais, plus rien ne sera comme avant. Donc, à vos marques!!

Amadou Bassirou NDIAYE

Président de Bokk Defar Senegaal

samedi 14 août 2021

Evitons de nous embourber dans du sable mouvant! par Wagane Faye ce 13 août 2021

Aujourd’hui nous pouvons noter, pour nous en désoler, que l’activisme politicien cherche à installer l’Etat du Sénégal dans un bourbier. Et dans lequel, malheureusement, la Nation devra se mouvoir. Vouloir avancer dans du sable mouvant, pour un Peuple, s’avère impossible. Bien que les populations accordent à la République le même intérêt.

Mais attention, l’ère de l’activisme subjectif continue sa marche au Sénégal après soixante ans d’indépendance. Même si les citoyennes et les citoyens, sans être démotivés, avancent avec une fascinante détermination. Et transcendent avec ardeur toute désespérance.
Heureusement l’événementiel politique hypertrophié à volonté par certains médias nationaux n’a pas encore laminé le courage moral. Encore moins le courage patriotique. Ces deux valeurs constituant la substantifique moelle d’une Nation en marche.
Cependant, l’irresponsabilité et l’absence de sincérité notées chez les acteurs «politicards» menacent la cohésion nationale. Et dégagent, dans une certaine mesure, des relents annonciateurs d’une déconfiture de l’unité citoyenne.
Les populations du Sénégal encadrent leur patriotisme et se refusent d’aliéner leur Nation. Celle-là qui entend aujourd’hui réduire toutes les fractures qui découlent du mauvais encadrement de la pratique de la gouvernance nationale. Qui, du reste, est confisquée par des responsables politiques qui veulent faire croire au Peuple que le soleil se lève désormais à l’ouest du pays. Mais quelle que soit l’intensité de la communication à ciel ouvert, rien ne peut faire adhérer le Peuple à ce «propagandisme» déployé par certains opportunistes. Ils oublient que ce Peuple a gagné en conscience citoyenne et entend, entre 2020 et 2030, enterrer anachronisme, «propagandisme» et diktat. Toutes ces choses qui empêchent la transformation attendue de la rupture pour l’accès à un meilleur futur en ce siècle.
Il faudra vaincre ce «catastrophisme» qui avance à grands pas. Surtout assurer à la jeunesse un avenir sûr et éradiquer tous les traumatismes sociaux qui retardent le décollage socioéconomique du Sénégal.
Wagane FAYE
Professeur d’Anglais

mercredi 28 juillet 2021

Valeurs et éthique politique par Wagane Faye- ce 28 juillet 2021

 Valeurs et éthique politique

Dans nos sociétés où on n’ose plus se référer à des valeurs qui ont, pourtant, produit tant de civilisations , il est vrai que nous sommes dans un monde en mal de repères, il reste, encore, même s’ils ne font pas légion, des hommes et des femmes d’honneur.
Des citoyens qui ont su, à travers les péripéties de leur vie, défier les attractions néfastes du moment. Qui ont pu résister à l’appât du gain facile. Qui n’ont pas su manger à deux râteliers. Qui ne sont pas parvenus à mentir, à se prostituer, pour survivre. L’art de la magouille et des « combines salvatrices» leur est inconnu. Ils vous parleront de patriotisme, de conscience morale et professionnelle, d’ambition saine. De toutes ces notions que beaucoup de gens ne prennent plus en compte de nos jours.
Si nous parlons aujourd’hui de ces citoyens qui constituent la digue qui préserverait le pays de la dérive c’est que la situation politique dans notre pays a atteint un tournant qui le commande.

Rappel historique

Les indépendances acquises en 1960 conduisirent, dans l’euphorie, l’élite africaine de l’époque à prendre en main les destinées de nos pays jusque là administrés par des puissances coloniales. Cette élite privilégiée était adulée par des populations dont le seul soulagement, pour le grand nombre, était d’être sorti des exactions liées à la colonisation. Au SENEGAL des chansons furent composées en l’honneur de ces nouveaux héros d’une indépendance, comme pour la plupart des pays de l’ex A.O.F, négociée. Et l’ancienne puissance coloniale avait déjà formatés « ses cadres » pour qu’ils continuent à servir ses intérêts. C’est dans ce contexte que de nouveaux concepts virent le jour. A l’instar des slogans comme « moom sa bopp » , « moom sa rééw », du reste très nobles, des concepts aussi pernicieux les uns que les autres naquirent. Dans l’insouciance la plus totale.

BOROM REEWMI

Le Président de la République, dépositaire du suffrage des sénégalais, émanation de la volonté du peuple, allait échapper totalement à celui-là. Du simple fait que le concept de borom reewmi signifie « le propriétaire du pays » et non autre chose qui corresponde à la fonction qu’il occupe. Les cadres de l’administration, dans un tel système, se considèrent comme des roitelets. SENGHOR avait, incidemment, un jour, demandé aux membres de son entourage de lui donner la signification exacte du mot POUVOIR. Et tous, sans se concerter, ont trouvé la définition suivante : NGUUR (Royauté). Il prit sa tête entre les mains et dit : « Alors là, c’est le comble ». Comment pouvez-vous habituer des gens que vous avez élus à se considérer comme des rois ? Au point de les amener à y croire très sincèrement ? En de telles situations vous acceptez qu’ils pillent l’économie du pays. Qu’ils hypothèquent l’avenir de vos propres enfants. Car un roi ne rend pas compte. Il est le maître absolu. C’est pourquoi personne n’a crié au scandale quand, dans les années 1970, en période de sécheresse, donc de mauvaise ou pas de récolte du tout, on saupoudrait les paysans et les exposait au soleil. Parce qu’ils ne pouvaient pas rembourser leurs dettes de semences. Certains sont morts de ces saupoudrages, d’autres ont traîné des maladies handicapantes tout le long de leur vie. Cela n’a choqué personne. Sans parler des gens qui sont morts de faim pendant ces mêmes années. Nous ne serons pas cynique mais c’est, en quelque sorte, un retour de bâton ; car on ne fait pas d’un serviteur un roi. Dans la langue de Shakespeare Fonctionnaire signifie Civil Servant.

MAG DU FECC YALNAA DEE

Dans notre culture les vieillards sont des sages. Et ne commettent ni bassesse, ni impair, en somme aucune turpitude. Encore moins des actes considérés comme irresponsables. Ce sont nos repères. On se tourne vers eux quand les problèmes de la vie commencent à nous déstabiliser. Mais il est arrivé un moment où dans l’imagination populaire on pouvait penser qu’un vieillard puisse se permettre de danser ! Comment ? Si cela en valait vraiment la peine ! Alors là les repères disparaissent du coup. La porte ouverte à tout. Car, si ceux qui devaient mettre un frein à une inconduite sont de la partie, c’est la dérive

LEKET’U NEEN DU NAX BEY

En milieu rural quand on veut attraper une chèvre (ou un bouc) on lui montre une calebasse où il y a du mil ou un autre aliment dont elle serait friande. La chèvre s’approche avec méfiance parce qu’elle ne sait si c’est un piège ou une aubaine pour elle. Jusqu’au moment où on l’attrape.
Il arrive que certaines personnes se comportent comme cette chèvre (donc comme un animal). Pour peu qu’on leur fasse miroiter une friandise ou une situation mirobolante. Parce que comme pour la chèvre, la chose reste virtuelle .
Rien ne doit amener un homme à jouer à ce jeu ou à s’y faire prendre

NJARIN LOO FEKKE

Ce concept ancré, comme les précédents, dans l’inconscient des Sénégalais fait que chacun fait ce qu’il veut, où il veut comme il veut, quand il veut pourvu seulement qu’il y trouve son propre compte. Nonobstant le malaise, le danger ou toute autre nuisance qu’il fait à autrui, à son pays à son environnement.
Parce que tout simplement il se dit peu, ou pas du tout, intéressé à une chose qui ne lui profite pas en tant qu’individu. SENGHOR disait : « Quand on se marie on se multiplie par deux. Quand on fait des enfants on ne meurt plus ».Pour rappeler à ces individus mentionnés plus haut qu’ils ne pensent même pas à leurs enfants qui continueront à porter leur nom. On doit, au contraire, faire en sorte que nos enfants ne vivent pas les situations pénibles que nous avons eu à vivre malgré les sacrifices que nos parents ont consentis pour nous. On doit s’ériger en modèle pour nos enfants, tout en leur donnant une bonne éducation. Pour ne pas vivre la situation que James BROWN décrit dans The Soul of a black man: « It’s so hard when a father is trying to get respect from his own son. »

Nous revenons à l’actualité pour dire que l’action politique devrait, nous le pensons, exiger de son initiateur qu’il reste conséquent avec lui-même par rapport aux fondamentaux de la société et de la démocratie participative. Cependant nous constatons que, paradoxalement, et dans bien des domaines, nombre de nos compatriotes s’exerçant à la chose politique, et pas des moindres, sont aux antipodes de ces normes. Il reste vrai que nous définissons, quelque part, la politique comme l’art du possible. Admettons. Mais devrait-elle être l’art de tous les possibles ? Doit-on accepter, admettre ou faire admettre l’inacceptable en sachant qu’à terme les effets de cette incurie n’épargneront ni notre pays, ni notre environnement, encore moins les générations futures qui auront à gérer des situations dont elles se seraient aisément passées? En parlant de générations futures nous parlons de nos enfants et de nos petits enfants. De notre avenir en tant que nation !
Par ailleurs certains niveaux d’enrichissement prouvent, parfaitement, que quelques uns ont gagné en accumulation de richesse illicite grâce, simplement, aux positions de pouvoir qu’ils ont obtenues. Ces mêmes personnes, sans légitimité, continuent, encore, à briguer sans retenue, le suffrage des sénégalais.

Le SENEGAL, notre pays, est assis sur des valeurs auxquelles la Nation, dans sa diversité (source d’enrichissement mutuel et de complémentarité), s’identifie.
Cependant, en analysant la démarche de certains acteurs politiques au SENEGAL on se rend aisément compte que la situation économique du pays ne les ébranle nullement.
L’immensité du gaspillage des ressources de notre Etat et la persistance d’une joyeuse pagaille politique incitent à interpeller beaucoup d’acteurs politiques sur les crimes et les délits dont ils restent, au demeurant, les seuls responsables et uniques comptables.
La légitimité populaire et la légalité institutionnelle sont, certes, des moyens qui permettent à l’Etat de servir la République. Mais le culte que les populations du SENEGAL vouent à leur nation, à leurs valeurs cultuelles et culturelles dépasse, outre mesure, les frontières ou les limites de la politique. De plus, elles disposent d’autres ressources fécondes pour s’émanciper ou se développer.
Malheureusement, pour notre pays, des leaders politiques ignorent cette réalité. Ils pensent que le désordre, la désinformation et le recours démesuré aux média sont les seules voies qui conduisent ou maintiennent au pouvoir.
En tout état de cause, dans notre pays, le haut de gamme de la conscience collective politique privilégie l’économique. Afin que le social soit en symétrie avec le développement dont l’impact viendrait réduire le niveau des écarts négatifs générés par la pauvreté. Et contribuer, largement, à l’essor économique, financier et social des sénégalais.
Désormais le combat politique à préfigurer devrait utiliser des approches qui seraient de nature à accélérer l’émancipation économique, à renforcer le pouvoir d’achat des populations. Et à favoriser leur accès aux services sociaux de base. Au lieu de vouloir les fixer, contre leur attente, dans la querelle, l’affrontement, la confrontation et le populisme

Le politique gouverne la cité. A cet effet, il doit, dans tout ce qu’il pense, dans tout ce qu’il dit, dans tout ce qu’il fait, mettre en avant les intérêts de cette même cité. De ses filles, de ses fils. C’est celà une conscience politique.

Wagane Faye
Professeur d’Anglais
Email : ngenbale@hotmail.fr


samedi 24 avril 2021

C’est au secteur privé de créer des emplois ! Par Amadou Bassirou NDIAYE-18avril2021

 C’est au secteur privé de créer des emplois !

Le Président s’est engagé dans les trois ans à mettre 450 milliards de Fcfa pour favoriser la création d’emplois. Nous nous en réjouissons et l’en félicitons !

Bien entendu, nous retenons de nos experts que l’Etat n’a pas vocation à la création d’emplois et que favoriser ne veut pas dire créer.

Maintenant, il faudrait trouver comment accompagner l’Etat et le conseiller à trouver les bons « axes stratégiques » pour bâtir les bonnes politiques publiques en matière d’emploi..

Heureusement, le Sénégal dispose d’experts, nationaux publics et privés, à même de réfléchir sur les mécanismes et dispositifs en faveur du secteur privé pour qu’il crée des millions d’emplois. Les opportunités de création massive d’emplois sont là, il s’agit de les identifier.

Parallèlement à la mise en place de dispositifs incitatifs en faveur de l’initiative économique, l’Etat devra lutter contre les pratiques informelles et mettre à la bonne place les personnes compétentes susceptibles de bien accompagner le secteur privé local.

L’Etat n’a pas besoin de 15 000 milliards de Fcfa pour créer 5 millions d’emplois, le secteur privé peut les trouver s’il est bien accompagné.

lundi 22 mars 2021

Hommage au Professeur Amadou-Mahtar M’bow par Pape Ibrahima BEYE ce 20 mars 2021

Joyeux anniversaire, Professeur !!!

Le Professeur Amadou-Mahtar Mbow est multidimensionnel : homme de culture, historien, panafricaniste, homme politique engagé, membre fondateur de la Fédération des Etudiants d'Afrique Noire en France(FEANF) éclaireur, militant des droits de l’homme, d’une urbanité exquise, en un mot homme de synthèse, car « Waalo-Waalo »,  « Ndiambour-Ndiambour », « Ndar-Ndar », Sénégalais, Africain, Caribéen, en somme, Citoyen du Monde.

Humble et tolérant, le Professeur Amadou-Mahtar Mbow a écrit des pages glorieuses dans l’histoire des peuples. Il a été membre fondateur du Parti du Regroupement Africain (PRA-Sénégal), militant de l’Union Progressiste Sénégalaise (UPS), Ministre, Directeur général de l’UNESCO, Président du Comité International du Mémorial Gorée-Almadies. C’est cet homme que nous célébrons, aujourd’hui.

Le Professeur Amadou-Mahtar Mbow a toujours eu une vision avant-gardiste  pour le développement du Sénégal, de l’Afrique et du Monde, autour d’un certain nombre de paradigmes : promotion des droits de l’Homme, dialogue des cultures, protection des droits des Peuples. Je citerai son soutien courageux et constant à la cause ainsi qu’à la protection des droits légitimes du peuple palestinien ; combat épique qu’il mènera, constamment, au niveau de l’UNESCO.

Il a, également, joué un rôle important dans la promotion de l’éducation pour tous, afin de gommer les inégalités entre les couches sociales, les sexes, les peuples et les pays pour l’égal accès à la science, l’éducation et la culture. Dans le même sillage, il a conduit la promotion de l’information, source d’égalité, mais aussi, d’inégalités dans le monde.

Le Pr. Amadou-Mahtar M’bow a, également, joué un rôle majeur au niveau du Bassin méditerranéen de par ses relations privilégiées avec le Royaume Chérifien, pour avoir été un trait d’union entre le monde Arabo-berbère et le monde Négro-africain.

C’est donc, tout naturellement, qu’à son retour au Sénégal, il présidera, des années durant, aux destinées du projet international « Mémorial Gorée-Almadies » devenu, par la suite, « Mémorial de Gorée ». Un mémorial entre passé et avenir. Un passé douloureux, car marqué par le Commerce triangulaire, un avenir devant être bâti selon l’esprit de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Malgré son âge avancé, il n’a, jamais, abandonné son bâton de pèlerin et sa posture d’homme de dialogue. C’est ainsi  qu’il n’a pas hésité à s’impliquer, de manière active et efficace, dans la tenue des Assises nationales du Sénégal. Dans la foulée, il présidera la Commission Nationale de Réforme des Institutions que le Président Macky Sall lui confia. C’est dire qu’il est resté une sentinelle, une boussole et  un aiguillon vers l’égalité entre les hommes, le respect des droits de l’Homme, la culture, le rapprochement et  le développement harmonisé des peuples, la promotion de la Science, l’épanouissement de l’Homme.

C’est à cet homme que nous disons « joyeux anniversaire » et prions Allah SWT de lui prêter une longue vie, une santé de fer et la force de continuer à être le témoin privilégié du développement harmonieux et paisible de son cher pays qu’il  aime tant et qui s’appelle, tout simplement, le Sénégal. La renommée de notre pays ne s’est pas définie par sa superficie, mais elle est portée par la notoriété de ses fils. Il me plaît de citer parmi ceux-ci, le Professeur Amadou Mahtar Mbow.

Pape Ibrahima Bèye,

Ancien Secrétaire général du Comité national du Mémorial de Gorée-Almadies,

Consultant international  – paibrahima.beye@gmail.com.


dimanche 7 mars 2021

COMMUNIQUE :POURQUOI METTRE LE SENEGAL DANS LA POSITION D’UN ETERNEL RECOMMENCEMENT !!!- 7 mars 2021

POURQUOI METTRE LE SENEGAL DANS LA POSITION D’UN ETERNEL RECOMMENCEMENT !!!

Book Defar Senegaal  constate que, depuis plus d’une semaine, toute l’attention des sénégalais et sénégalaises est retenue par une histoire de mœurs qui met le pays tout entier dans un chaos sans précédent. 

Qu’est ce qui se passe, actuellement au Sénégal ?

Nous avons, encore, une catégorie d'hommes privilégiés, surtout dans la politique, contrairement à ce que dit la constitution, "il n’y a au Sénégal ni sujet, ni privilège de lieu de naissance, de personne ou de famille".

Pour rappel, d'après Wikipédia, que le privilège masculin est un concept en sciences sociales utilisé pour examiner la situation sociale, économique et politique des avantages , ou des droits, mis à la disposition des hommes, sur la seule base de leur genre

Nous remarquons que certains hommes malheureusement, surtout politiques, d'un coup de baguette magique, peuvent décider du fait de leur notoriété, de transformer un conflit entre deux citoyens, en principe d'égale dignité, en un problème politique, sociétal et on ne sait quoi d'autre. Ces hommes, qui aspirent à diriger ce pays, créent de ce fait, des différences entre les citoyens.

Le traitement, politique, de ce différend s'accompagne de paroles et de comportements de défiance vis-à-vis des  institutions qui doivent les régler et mettent le Sénégal sens dessus dessous !. 

Notre mouvement politique s’indigne que cela soit le fait d’alliance repoussante entre des insulteurs publics, des anti systèmes, des navets. Ces personnes se regroupent selon leurs ressentis personnels pour combattre tout simplement un individu ou un régime et non selon des convictions partagées, une idéologie commune ou un programme socio-économique pour un mieux-être de la population.

Book Defar Senegaal  dit non à ces hommes politiques, qui, subjectivement, créent des citoyens différenciés et participent à l'affaiblissement des institutions qu'ils aspirent à diriger mettant le Sénégal dans un éternel recommencement !!!

Un éternel recommencement, parce que ces troubles détruisent progressivement tous les acquis sociaux, économiques et infrastructurels obtenus depuis 2012 et il faudra reconstruire. Eh, oui reconstruire avec des investissements étrangers, plus onéreux, parce que le Sénégal n’a pas toujours les moyens et, l’instabilité nous rendra vulnérable financièrement.

Nous invitons toutes les sensibilités à savoir raison garder pour un Senegal de paix avec des institutions fortes pour l’exercice de la démocratie.

Non à la violence ! Bonne fête aux femmes, nos compléments !

Amadou Bassirou NDIAYE

Président de Bokk Defar Senegaal,

Membre de Macky 2012