Le bureau exécutif
de Bokk Defar Senegaal considère qu’en conformité avec les récentes réformes
constitutionnelles relatives à la participation des Sénégalais de l’extérieur à
l’assemblée nationale, la problématique de l’augmentation du nombre de députés
ne devrait normalement pas se poser.
La diaspora
participe à plus de 10 % à la formation du produit intérieur brut sénégalais;
soit plus de 1000 milliards de FCFA représentant au moins un tiers des dépenses
prévues dans le budget actuel de l’Etat.
Au-delà du ratio
et des normes de la CEDEAO, dix (10) députés de plus pour la Diaspora
sénégalaise n’accroîtra pas la soi-disant « misère du bas peuple »,
surtout si cette diaspora reste l’un des acteurs les plus performants dans la
lutte pour l’éradication de la pauvreté par les centaines de milliards qu’elle
injecte dans notre économie à travers, entre autres, des programmes sociaux et
économiques; programmes aux bénéfices desquels des personnes vivent et
survivent.
Le bureau exécutif
considère également qu’avec les nouvelles technologies modernes de la
communication, par l’exemple des vidéos-conférences, les Sénégalais de
l’extérieur peuvent participer aux sessions parlementaires, à moindre coût.
Par conséquent,
l’augmentation de députés pour le compte de la diaspora, au-delà d’une mesure
de justice sociale, constitue une valeur ajoutée pour nos acquis démocratiques.
Pour
le Bureau Exécutif/Amadou Bassirou NDIAYE
Président de Bokk Defar SENEGAAL
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